Retailleau, Valls et Lecornu unis d’une même voix pour "lutter contre immigration clandestine" à Mayotte
© Lafargue Raphael/ABACA
Dans une tribune publiée dans Le Figaro, les ministres de l’Intérieur, des Outre-mer et des Armées ont laissé entendre leur souhait commun de "rétablir très vite les capacités de lutte contre l’immigration clandestine" dans l’archipel. Ils désirent aussi “accroître significativement les moyens d’action” du gouvernement après le passage du cyclone Chido.
"Pour reconstruire durablement le territoire français meurtri par le cyclone Chido, il est nécessaire de joindre à la mobilisation des pouvoirs publics une lutte efficace contre l’immigration clandestine et une augmentation significative des moyens d’action” avance Bruno Retailleau, Manuel Valls et Sébastien Lecornu dès les premières lignes de leur tribune publiée sur le site du Figaro.
Quelques jours après la visite d’une partie du gouvernement à Mayotte, dont le ministre des Outre-mer Manuel Valls, ces trois personnalités du gouvernement Bayrou dressent le constat "d’une terrible réalité" : "dans cette tragédie, les désordres migratoires ont tout aggravé." "Les souffrances de Mayotte n’ont d’ailleurs pas commencé avec cette catastrophe naturelle : depuis trop longtemps, nos compatriotes mahorais vivent au quotidien les conséquences désastreuses du chaos migratoire, qu’elles soient sécuritaires, sanitaires ou sociales" poursuit la tribune.
Une tribune publiée au moment où Marine Le Pen arrive sur l’archipel
"Ne reproduisons pas les mêmes erreurs, ne laissons plus les Mahorais seuls avec leur malheur : ces Français, qui sont profondément attachés à leur nation, nous demandent de régler le problème migratoire. Réglons-le pour leur prouver que malgré la distance, la République les considère vraiment comme des Français à part entière" conclut cette longue tribune, après la multiplication par cinq de la population de l’archipel en 20 ans.
Diffusée dimanche 5 janvier, elle précède l’arrivée de Marine Le Pen à Mayotte. Au cours de ce déplacement de deux jours, la principale opposante d’Emmanuel Macron a évoqué - à peine débarquée sur l’archipel - que la lutte contre "l'immigration clandestine" n’était pas prise en compte dans le plan gouvernemental "Mayotte debout".
publié le 5 janvier à 17h30, Teddy Perez, 6Medias