Politique

Nouvel An : Emmanuel Macron reconnaît que "la dissolution a apporté davantage de divisions que de solutions pour les Français"

© Capture d'écran vidéo CNEWS

Dans sa prise de parole pour adresser ses vœux aux Français pour 2025, mardi 31 décembre, Emmanuel Macron est revenu sur la dissolution de l’Assemblée nationale qui, selon lui, "a apporté davantage de divisions que de solutions pour les Français".

En ce mardi 31 décembre, Emmanuel Macron a adressé ses vœux aux Français et a fait un résumé de l’année 2024 chargée en événements. Au niveau politique, il y a eu une dissolution de l’Assemblée nationale, prononcée le 9 juin dernier par le chef de l’État. Il a reconnu que "la dissolution a apporté pour le moment davantage de divisions à l’Assemblée que de solutions pour les Français".

Le chef de l’État a également salué une année qui a prouvé "qu’impossible n’est pas français" avec les réussites comme les Jeux olympiques ou la réouverture de Notre-Dame de Paris, appelant les Français à être "unis, déterminés, solidaires" en 2025. Ses vœux ont débuté par une vidéo soulignant les réussites de l’année comme les Jeux olympiques ou la célébration du 80e anniversaire du débarquement en Normandie. En ce qui concerne la réouverture de Notre-Dame de Paris, en fin d’année, Emmanuel Macron a qualifié l’événement de "symbole de notre volonté française".

Concernant la situation à Mayotte, qui a été ravagée par le cyclone Chido au mois de décembre, il a assuré se tenir aux côtés des Mahorais.

De futurs référendums possibles ?

Annonce majeure de son discours, Emmanuel Macron a affirmé qu’il demandera aux Français, en 2025, de "trancher" des "sujets déterminants". "Chacun d'entre vous aura un rôle à jouer", a-t-il précisé, ouvrant la voie à de possibles référendums ou conventions citoyennes.

Le chef de l’État a également affirmé que "la France devra continuer d’investir pour son réarmement militaire", estimant que "notre sécurité et le bon fonctionnement de nos démocraties ne sont jamais acquis". "Les guerres en Ukraine et au Proche-Orient ne sont pas des conflits lointains, elles nous concernent directement", a-t-il ajouté.

publié le 31 décembre à 20h23, Lilian Moy, 6Medias

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