Selon vous, l'année 2025 sera-t-elle meilleure que 2024 ?
© Bertrand-Hillion Marie-Paola/ABACA - Public des Jeux Olympiques de Paris.
Si l'année 2024 aura eu son lot d'évènements grandioses comme les jeux olympiques et paralympiques de Paris ou la réouverture de Notre-Dame, certains points laissent à désirer. Entre autres : le conflit à Gaza, l'inflation et les conséquences néfastes de la dissolution de l'Assemblée Nationale. Selon vous, l'année 2025 sera-t-elle meilleure que 2024 ?
C'est la question que tous et toutes se posent pour eux-mêmes comme pour la France. Vivra-t-on des jours (encore) meilleurs ou non en 2025 ? Il faut dire qu'entre l'inflation et la hausse des prix en général, la guerre à Gaza, la dissolution de l'Assemblée Nationale et la crise climatique, 2024 ne nous aura pas épargnés.
Fort heureusement, la France a également eu son lot de bonnes nouvelles. Les jeux olympiques et paralympiques estivaux, par exemple, ont su redonner le sourire à bon nombre de spectateurs qui ont assisté aux épreuves, de même que les cérémonies d'ouverture et de clôture saluées par la presse internationale. La réouverture de la cathédrale de Notre-Dame-de-Paris début décembre 2024 nous a également mis un peu de baume au cœur, même si l'inflation et les vagues de plans sociaux à Auchan, Michelin et Gifi, entre autres, nous ont remis un coup au moral.
Catastrophe climatique, dissolution, censure et Gaza
Avec la dissolution de l'Assemblée nationale cet été et les législatives anticipées, le départ en vacances aura été quelque peu chamboulé. Résultat : une chambre parlementaire plus instable encore et des gouvernements qui peinent à se maintenir. Preuve en est avec le vote de la motion de censure et le renversement du gouvernement de Michel Barnier le 4 décembre 2024.
On pense également à la catastrophe climatique survenue à Mayotte, concernant le territoire français. L'ouragan Milton et Hélène qui ont frappé le continent américain n'auront pas été en reste non plus. Le conflit à Gaza qui n'en finit plus sera également un point notable dans cette année funeste pour les Palestiniens. Le point notable de ces évènements de la fin de l'année sera certainement la destruction de l'hôpital Kamal Adwan, dernier établissement hospitalier au nord de la bande de Gaza.
Au cours des vœux du président Emmanuel Macron, celui-ci est par ailleurs revenu sur certains de ces grands évènements et a reconnu que la dissolution avait "apporté pour le moment davantage de divisions que de solutions pour les Français." Un mea culpa notable pour le chef de l'État qui a fait savoir que les Français auront à "trancher des sujets déterminants" cette année, rapporte France Info. Une manière d'entrevoir la proposition d'un référendum ou une nouvelle dissolution encore ?
publié le 2 janvier à 00h00, Gabriel Gadré, 6Médias