Politique

Législatives : sept ministres de l'aile droite du gouvernement appellent à un "front républicain"

© Abaca - Bruno Le Maire, Rachida Dati et Gérald Darmanin, font partie des signataires de la tribune.

Dans une tribune publiée par Le Figaro, mardi 11 juin, plusieurs membres de l'exécutif, transfuges de la droite, appellent à un "front républicain", après l'annonce du président des Républicains (LR), Éric Ciotti, de sa volonté de rallier le Rassemblement national (RN), en vue des élections législatives anticipées.

Une alliance politique qui ne manque pas de faire parler et qui provoque de vives réactions. Mardi 11 juin, au 13 heures de TF1, le président des Républicains (LR), Éric Ciotti, a annoncé son souhait de passer un accord électoral avec le Rassemblement national en vue des législatives anticipées, s'attirant les foudres des ténors de son parti et provoquant une crise interne d'une ampleur inédite. Cette prise de position a également poussé plusieurs membres de l'aile droite du gouvernement à publier une tribune dans Le Figaro pour appeler à un "front républicain".

Sept ministres transfuges du parti LR, Gérald Darmanin, Bruno Le Maire, Sébastien Lecornu, Rachida Dati, Christophe Béchu, Catherine Vautrin et Franck Riester, ont vivement contesté les propos d'Éric Ciotti. "Plus que jamais, nous croyons qu'entre le Front populaire de la France Insoumise et le Front National de l'extrême droite, il existe une voie pour un front républicain", affirment-ils dans cette tribune publiée mardi 11 juin. "Nous appelons toutes les femmes et les hommes de bonne volonté à nous rejoindre", poursuivent les ministres signataires, qui pointent du doigt "la dérive continue de certains dirigeants LR".

"Nous appelons à soutenir massivement les candidats de la majorité présidentielle"

"Fidèles à nos convictions et déterminés à poursuivre notre action pour l'autorité, la croissance économique, la justice sociale et la transition écologique, nous appelons à soutenir massivement les seuls candidats à incarner ce choix : ceux de la majorité présidentielle", écrivent encore les membres de l'exécutif, à l'approche du scrutin des dimanches 30 juin et 7 juillet. "Entre la chienlit et la démagogie, nous choisissons le chemin de la République", concluent-ils.

publié le 12 juin à 08h12, Quentin Marchal, 6Medias

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