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Toujours pas de femmes ordonnées dans l’Église catholique malgré des débats au Vatican

© Vatican Media/Catholic Press Photo/IPA/ABACAPRESS.COM

Une assemblée mondiale de laïcs et de religieux s’est réunie pendant un mois au Vatican afin de débattre d’éventuelles avancées pour l’avenir de l’Église catholique. La place des femmes y a été abordée. Des discussions doivent encore avoir lieu à ce sujet.

Des femmes diacres ou prêtres dans l’Église catholique. Si aujourd’hui cela est impossible, des discussions allant dans ce sens ont eu lieu lors de l’Assemblée générale du Synode sur l’avenir de l’Église. Cette assemblée mondiale de 368 personnes, laïcs et religieux, s’est réunie à huis clos pendant un mois au Vatican pour débattre d’éventuelles avancées pour l’avenir de l’Église catholique. Comme le rapporte Le Parisien, dans le document remis au pape, un paragraphe fait état de la place des femmes dans les rôles de direction dans l’Église : "Il n’y a aucune raison ni aucun obstacle qui puisse empêcher les femmes d’exercer des rôles de direction dans l’Église." Bien que ces rôles ne soient pas précisés, cette question de la place des femmes laisse planer une possibilité pour elles d’être ordonnées prêtres ou diacres.

Il faut dire que certaines associations déplorent le système patriarcal de l’Église qui n’autorise pas les femmes à célébrer des messes. Mais certaines franges conservatrices jugent que le fonctionnement de l’Église catholique ne devrait pas être bouleversé.

Des conclusions rendues en juin 2025

Si aucune décision n’a été prise par le Synode, le pape François a assuré vouloir confier ce sujet, ainsi que d’autres plus sensibles, à dix groupes de travail qui devront rendre leurs conclusions en juin 2025.

Le document ne faisait pas état que de la place des femmes dans l’organisation. Il a aussi mis en avant une réorganisation de la formation des prêtres, une plus grande implication des laïcs, y compris dans la sélection des évêques et davantage d’indépendance pour les conférences épiscopales. Bien que le pape soit celui qui ait le dernier mot sur d’éventuelles réformes doctrinales proposées par le Synode, il a assuré qu’il adopterait les propositions de l’assemblée en leur conférant une valeur officielle.

publié le 27 octobre à 10h01, Philippine Rouviere Flamand, 6Medias

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