Quand le surtourisme gâche tout… ces destinations trop prisées qu’il vaut mieux éviter
© Lafargue Raphael/ABACA
Depuis la fin des restrictions liées au Covid-19, le tourisme est à nouveau en plein essor. Néanmoins, de nombreuses destinations prisées des visiteurs font face à un surtourisme, et deviennent un fléau pour leurs habitants.
Des personnes par centaines, des incivilités, des paysages pollués... Le décor de carte postale ne paraît pas reluisant dit comme ça. Pourtant, après plusieurs années marquées par un ralentissement du tourisme mondial en raison de la pandémie de Covid-19, l'année 2023 a su retrouver ses couleurs d'antan, comme le rapporte CNN, vendredi 29 décembre. Ainsi, cette année, selon le Conseil mondial du voyage et du tourisme, l'industrie touristique devrait rapporter près de 9 500 milliards de dollars.
Sauf que bien souvent, tourisme rime avec tourisme de masse, et certains lieux, très prisés, voient leur nombre de visiteurs sans cesse augmenter. Si l'économie locale en tire tous les bénéfices, à l'inverse une qualité de vie inférieure pour les habitants, une hausse du bruit ou de la pollution, de même qu'une pression sur les ressources publiques sont aussi à la clé.
La France, première destination au monde
Si selon le baromètre de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT), la France reste le premier pays le plus visité au monde avec 79,4 millions de visiteurs, certains sites attirent plus que d'autres un tourisme de masse. Face à ce phénomène, le gouvernement a lancé en juin dernier un plan national en vue de réguler les flux touristiques par le biais de campagnes et ce, pour encourager le tourisme "des quatre saisons" ou favoriser la visite de site moins connus.
Outre l'Hexagone, d'autres destinations ont été prises d'assaut en 2023, après la période Covid. C'est le cas de Phuket en Thaïlande, plébiscitée par les fêtards pour son soleil et ses paysages à couper le souffle, et qui occupe la première place des destinations les plus surpeuplées en 2023 avec "118 touristes par habitant". Suivent dans le classement deux autres villes thaïlandaises : Pattaya et Krabi. Autre ville victime de son succès : Venise, et ses mythiques gondoles, a su attirer plus de touristes qu'elle ne peut en accueillir en 2023. Pour tenter de réguler ce tourisme, une taxe de séjour facturée aux excursionnistes doit être mise en place en avril 2024. Miami, Bali, Barcelone mais aussi Athènes figurent elles aussi dans le palmarès des villes à éviter... ou du moins, à visiter d'une autre manière.
publié le 31 décembre à 17h30, Kévin Comby, 6Medias
