Matthew Perry : la mort de l'acteur de Friends causée par la prise de kétamine
Retrouvé mort à son domicile de Los Angeles le 28 octobre, Matthew Perry qui a incarné de 1994 à 2004 le personnage de Chandler Bing dans la sitcom "Friends" aurait subi les "effets aigus" d'une prise de kétamine, selon le bureau de médecine légale du comté de Los Angeles.
Sa mort avait été un choc dans le monde du petit écran. Disparu le 28 octobre dernier à l'âge de 54 ans, la mort de Matthew Perry, star de la série télévisée "Friends" serait due aux "effets aigus" d'une prise de kétamine, un fort anesthésiste utilisé pour lutter contre la dépression, a annoncé le bureau de médecine légale du comté de Los Angeles, vendredi 15 décembre, rapporte Le Figaro. D'autres facteurs seraient aussi à l'origine de la mort de l'acteur selon cette même source, à savoir : "noyade", "maladie coronarienne" et "effets de la buprénorphine", un médicament utilisé dans la lutte contre l'addiction aux opioïdes.
Retrouvé dans son jacuzzi
Selon le média américain Variety, Matthew Perry suivait un traitement par la kétamine et ce, afin de lutter contre la dépression et l'anxiété dont il faisait l'objet. Des analyses toxicologiques réalisées post-mortem ont pu établir des "niveaux élevés de kétamine" comme étant les principales causes de sa mort qui "seraient à la fois une surstimulation cardiovasculaire et une dépression respiratoire".
Mondialement connu pour son rôle de Chandler Bing dans la sitcom "Friends", Matthew Perry avait été retrouvé inconscient par son assistant dans son jacuzzi de son domicile situé à Los Angeles. Depuis de longues années, l'acteur luttait contre ses démons, à savoir l'addiction aux médicaments et à l'alcool. Celui qui a partagé l'affiche pendant dix ans aux côtés de Jennifer Aniston, Courtney Cox, Lisa Kudrow, Matt LeBlanc et David Schwimmer avait fait part de cette dépendance dans son autobiographie publiée en 2022, Friends, mes amours et cette chose terrible. Dans cette dernière, Matthew Perry évoquait sans détour les maux qui le rongeaient, tout comme les 65 séances de sevrage qu'il avait subies. En 2018, il avait notamment dû endurer une opération durant près de sept heures au niveau du colon en raison de ses problèmes liés à la drogue, avouant lui-même un jour : "Je devrais être mort."
publié le 16 décembre à 07h40, Kévin Comby, 6Medias
