Italie : Milan fait désormais la guerre aux fumeurs de cigarettes
© Pexels - Depuis 2021, certaines zones précises de Milan telles que les arrêts de transports publics, les cimetières, les espaces verts ou les parcs et les installations sportives sont déjà concernées par l’interdiction de fumer.
Pour lutter contre la pollution de l’air et protéger la santé de ses citoyens, la ville de Milan interdit désormais aux fumeurs d’allumer une cigarette à moins de 10 mètres d’une autre personne dans la rue. Une mesure qui, de facto, va avoir pour effet de faire disparaître la nicotine de l’espace public de la deuxième plus grande ville d’Italie.
À Milan, la traque contre les fumeurs s’organise. Aussi, pour protéger la qualité de l’air et la santé de ses citoyens, la ville italienne entend désormais bannir la cigarette des espaces publics, et ce à compter du 1er janvier 2025. Ainsi, à partir de ce mercredi, "l’interdiction de fumer dans la ville sera étendue à tous les espaces publics ou usages publics en plein air, y compris les rues et les routes, à l’exception des zones isolées où il est possible de respecter la distance de 10 m avec les autres personnes", a indiqué la municipalité.
Des amendes comprises entre 40 et 240 euros
Cette disposition légale ne date pas d’hier. Elle figure en effet à l’article 9 du règlement sur la qualité de l’air, avisé par le conseil municipal en 2020. S’ils veulent fumer en extérieur, les Milanais doivent allumer leur cigarette en se tenant à au moins dix mètres des autres personnes. Ce qui, de facto, rendra la possibilité de fumer dans la rue quasiment interdit dans toute la ville. L’usage de la cigarette électronique n’est pas visé par cette interdiction.
Depuis 2021, certaines zones précises de Milan telles que les arrêts de transports publics, les cimetières, les espaces verts ou les parcs et les installations sportives sont déjà concernées par l’interdiction de fumer. Désormais, tout l’espace public est concerné, sous peine de se faire amender de sommes comprises entre 40 et 240 euros. "C’est une mesure qui a pour objectif de contribuer à réduire les PM10, c’est-à-dire les particules polluantes nocives pour les poumons, et donc à améliorer la qualité de l’air de la ville, pour protéger la santé des citoyens, y compris également la protection contre le tabagisme passif dans les lieux publics, fréquentés même par les plus petits", a stipulé la municipalité.
publié le 30 décembre à 11h30, Nathan Hallegot, 6Medias