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Israël-Hamas : qui sont les 39 détenus palestiniens libérés par Israël ?

© UPI/ABACA - Des scènes de liesse se sont déroulées à l'arrivée du bus de La Croix-Rouge dans lequel avaient pris place les prisonniers palestiniens libérés.

Après l'accord conclu entre Israël et le Hamas, vendredi 24 novembre, 13 otages israéliens ont pu être libérés en échange de 39 palestiniens emprisonnés par Israël.

En Cisjordanie, les scènes de liesse se multiplient après la libération de 39 détenus palestiniens, libérés en échange de 13 otages israéliens détenus par le Hamas dans la bande de Gaza, vendredi 24 novembre. Comme le rapporte Franceinfo, il s'agit de 24 femmes et 15 mineurs qui ont été extraits de "trois prisons" appartenant au territoire hébreu.

A la suite de l'accord conclu entre Israël et le Hamas, 150 prisonniers doivent prochainement être libérés en échange de la libération de 50 otages toujours aux mains des terroristes, soit trois prisonniers libérés pour un otage relâché. En tout, Israël détiendrait dans ses prisons pas moins de 300 palestiniens, rapporte le HuffPost, parmi lesquels 33 femmes, 123 adolescents de moins de 18 ans et 144 jeunes d'environ 18 ans.

Des profils divers

Si la majeure partie des jeunes incarcérés ont été condamnés pour des jets de pierres ou des soutiens au terrorisme, parmi les détenus libérés vendredi dans la soirée se trouvent aussi plusieurs femmes emprisonnées pour des tentatives de meurtre ou pour des activités liées au Hamas. L'une d'entre elles, Marah Bakir âgée de 24 ans a par exemple été condamnée pour tentative de meurtre après avoir tenté de tuer un garde-frontière israélien. "J'ai passé la fin de mon enfance et mon adolescence en prison, loin de mes parents et de leurs câlins, mais c'est comme ça avec un État qui nous oppresse et ne laisse aucun de nous tranquille", a-t-elle expliqué tout en se disant "heureuse" de sa libération qui "s'est faite au prix du sang des martyrs".

Dès leur sortie, plusieurs ont pointé du doigt leurs conditions de détention. "La situation des femmes prisonnières ne cesse d'empirer depuis le 7 octobre. Nous sommes isolées, dans nos cellules, nous ne sortons que pour aller prendre nos douches Nous n'avons plus accès à la cantine, donc très peu de nourriture", a témoigné Hanan Barghouti lors des retrouvailles avec ses proches, et dont quatre de ses fils sont toujours emprisonnés.

Pour l'heure, les libérations doivent se poursuivre. 14 nouveaux otages israéliens doivent en effet être libérés ce samedi 25 novembre dans la journée.

publié le 25 novembre à 14h40, Kévin Comby, 6Medias

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