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Gaza : face aux appels à un cessez-le-feu, des ministres israéliens menacent de démissionner

Plusieurs pays, dont les États-Unis, le Qatar et l’Égypte, appellent à finaliser un accord de cessez-le-feu entre le Hamas et Israël. Une hypothèse que rejettent des ministres israéliens, prêts à démissionner, rapporte Le Figaro.

La demande d’un cessez-le-feu prend de l'ampleur autour du conflit entre le Hamas et Israël. Le président américain Joe Biden a présenté vendredi 31 mai un plan en vue d'un cessez-le-feu à Gaza et de la libération d'otages dans la bande de Gaza, plan rédigé avec Israël. Mais face à cette hypothèse, également soutenue par la France, plusieurs ministres israéliens menacent de démissionner, relatent nos confrères du Figaro samedi 1er juin.

La pression est montée d’un cran, alors que les médiateurs américains, qatari et égyptien dans le conflit ont appelé officiellement à un cessez-le-feu. "En tant que médiateurs dans les discussions pour obtenir un cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages et des détenus, le Qatar, les États-Unis et l'Égypte appellent conjointement le Hamas et Israël à finaliser l'accord sur la base des principes énoncés par le président Joe Biden", selon un communiqué commun publié au Caire et à Doha.

"Un risque pour la sécurité d’Israël"

Mais la possibilité d’une trêve, accompagnée de libération d’otages, déplaît très fortement à plusieurs ministres d’extrême droite du gouvernement de Benyamin Netanyahou, au point que certains ont menacé de démissionner. Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, a dit dans un post sur X que son parti allait "dissoudre le gouvernement" si l'accord était conclu, qualifiant la proposition de "victoire pour le terrorisme et un risque pour la sécurité d'Israël". Bezalel Smotrich, ministre des Finances, a affirmé de son côté qu'il "ne prendra pas part à un gouvernement qui accepterait le plan proposé".

publié le 2 juin à 09h21, Adèle Delaunay, 6Medias

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