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Inondations meurtrières en Espagne : en visite dans le sud-est du pays, le roi chahuté par une population en colère

© Photo Abaca - Les inondations meurtrières en Espagne ont provoqué de nombreux dégâts.

Le roi Felipe VI et le Premier ministre Pedro Sánchez étaient attendus dimanche 3 novembre dans le sud-est de l’Espagne, meurtri par des inondations d’une rare intensité, selon les informations de l’AFP relayées par Le Figaro. Cette visite a lieu alors qu’une nouvelle alerte rouge pour de fortes pluies a été émise dans une partie de l'Andalousie.

Cinq jours après les inondations meurtrières en Espagne, le roi Felipe VI et le Premier ministre étaient attendus dimanche 3 novembre dans le sud-est du pays où les recherches continuent pour retrouver les personnes disparues, selon les informations de l’AFP relayées par Le Figaro. À son arrivée, le roi a été fortement chahuté par une population en colère qui criait "Assasins !" aux dirigeants qui l'accompagnaient.

Cette visite a lieu alors qu’une nouvelle alerte orange pour de fortes pluies a été émise dans la région de Valence. Jusqu’à 100 litres d’eau par mètre carré (soit 10 centimètres) pourraient tomber ponctuellement, selon l’agence météorologique espagnole (Aemet). Une partie de l'Andalousie a quant à elle été placée en vigilance rouge.

"On dirait la fin du monde"

"Nous sommes confrontés au défi de notre vie mais nous allons trouver les solutions", a par ailleurs affirmé samedi 2 novembre Carlos Mazón, président conservateur de la région de Valence. Critiqué pour avoir envoyé tardivement un message d’alerte aux habitants de sa région alors que les services l’avaient placé en alerte rouge dès le matin, il sera présent aux côtés du roi Felipe VI et de la reine Letizia.

Sur le terrain, la population est encore sous le choc alors que des piles de voitures et de débris restent sur les chaussées. "On dirait la fin du monde", témoigne une habitante auprès de l’AFP. Elle raconte que les personnes qui ont été prises au piège par les flots "demandaient de l’aide et on ne pouvait rien faire (...) Cela vous rend fou".

publié le 3 novembre à 14h06, Lola Dhers, 6Medias

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