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Guerre au Proche-Orient : Israël et l'Iran échangent des menaces, Tsahal annonce de nouvelles frappes sur Beyrouth

© DPA/ABACA - Tirs de missiles iraniens.

Après les 200 tirs de missiles iraniens contre Israël, l'État hébreu et l'Iran ont échangé des menaces de ripostes. Dans la nuit du mardi 1er au mercredi 2 octobre, Israël a annoncé poursuivre ses tirs contre des cibles du Hezbollah à Beyrouth, rapporte France 24.

180, c'est le nombre de missiles tirés depuis l'Iran sur Israël, en réponse aux frappes de Tsahal sur le Liban et sur Gaza. Une salve de missiles qui se veut venger les morts des chefs du Hezbollah libanais et du Hamas palestinien. Les deux pays se sont ensuite livrés à des menaces interposées tandis que des tirs israéliens continuent de pleuvoir sur les cibles du Hezbollah à Beyrouth.

"L'Iran a commis une grave erreur ce soir et en paiera le prix", a déclaré mardi soir le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Il a ensuite ajouté : "Nous nous en tiendrons à ce que nous avons fixé : celui qui nous attaque, nous l'attaquons", a-t-il menacé. De son côté, les États-Unis, qui ont aidé leur allié à intercepter les tirs de missiles iraniens, ont indiqué préparer une réponse coordonnée avec Israël contre la République islamique.

"Toutes les infrastructures du régime seront visées"

Pour l'Iran, qui a affirmé que "90% des missiles" avaient atteint leurs cibles, Israël est menacé de nouvelles frappes contre "toutes ses infrastructures" s'il était attaqué en riposte. Le général Bagheri a notamment déclaré : "Si le régime sioniste, qui est devenu fou, n'est pas contrôlé par ses soutiens américains et européens et veut poursuivre ces crimes ou agir contre notre souveraineté et notre intégrité territoriale, l'opération comme celle de ce soir sera répétée avec une plus grande intensité", a-t-il déclaré à la télévision iranienne.

Dans la nuit du mardi 1er au mercredi 2 octobre, Israël a poursuivi ses frappes contre le Hezbollah à Beyrouth. Dans un communiqué militaire publié à 1h40, l'armée israélienne a annoncé avoir visé plusieurs cibles dans la banlieue sud de Beyrouth, capitale du Liban.

publié le 2 octobre à 07h11, Gabriel Gadré, 6Médias

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