Guerre au Proche-Orient : Israël "n'en a plus pour longtemps" menace l'ayatollah iranien Ali Khamenei
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Le guide suprême iranien juge "totalement légitime" l'attaque aux missiles contre Israël menée le 1er octobre et affirme que les alliés de Téhéran "ne reculeront pas".
L'embrasement se poursuit au Proche-Orient, comme le souligne L'Indépendant. Jeudi 3 octobre, les combats entre l’armée israélienne, le Hezbollah et l’armée libanaise se sont en effet intensifiés, avec des tirs israéliens ciblés sur Beyrouth, visant le quartier général du Hezbollah. Soutien du Liban, le Qatar est monté au créneau, contrairement aux autres pays du Golfe qui globalement, ont conservé une attitude neutre, par crainte de voir Israël frapper des sites pétroliers en Iran. Cette attaque sur la capitale libanaise intervenait deux jours après celles menées par Téhéran sur l'État hébreu, le 1er octobre. Ce vendredi, le guide suprême d'Iran s'est exprimé au sujet de ces tirs de missiles.
Les combats s'intensifient
L'ayatollah Ali Khamenei, dans un discours prononcé à Téhéran devant des milliers de personnes dans une grande mosquée à l'occasion de la prière du vendredi, a justifié l'assaut aérien mené par son pays contre l'État hébreu. Cette attaque, estime-t-il, était "totalement légitime". S'exprimant avec un fusil posé à côté de lui, le guide suprême a proféré des menaces sans ambiguïté : l'État hébreu "n'en a plus pour longtemps." Les alliés de l'Iran "ne reculeront pas" malgré la vague d'assassinats menée par Israël contre des dirigeants pro-iraniens, comme ceux du Hamas palestinien et du Hezbollah libanais. "La résistance dans la région ne reculera pas malgré ses martyrs et remportera la victoire" , a déclaré l'ayatollah Ali Khamenei, pour qui "le combat" du Hezbollah rend "un service vital à toute la région." Le Hezbollah, par ailleurs, accusait Israël, ce 4 octobre, "d'avoir visé des secouristes lors d'une de ses attaques dans la banlieue sud de Beyrouth", qui a fait un mort. Le mouvement islamiste a aussi indiqué avoir visé des troupes israéliennes à la frontière sud du Liban.
publié le 4 octobre à 12h34, Sabrina Guintini, 6Medias
