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Guerre au Proche-Orient : après les frappes d’Israël, l’Iran affirme son droit à se défendre

© Photo Abaca - Le drapeau iranien (Photo d'illustration)

Malgré les appels à la retenue face au risque d’une escalade militaire au Proche-Orient, l’Iran a affirmé son droit à se défendre après les frappes d’Israël sur des cibles militaires du pays, explique Europe 1, ce dimanche 27 octobre.

Alors qu’Israël a annoncé pour la première fois avoir mené des frappes sur des cibles militaires en Iran samedi 26 octobre, Téhéran a affirmé son droit à se défendre, selon les informations de l’AFP relayées par Europe 1, ce dimanche 27 octobre. Si l’Iran n’a fait état que de "dégâts limités" et malgré les appels à la retenue face au risque d’une escalade du conflit au Proche-Orient, Téhéran a assuré avoir "le devoir de se défendre contre les actes d’agression étrangers".

Les frappes israéliennes sont survenues alors que l’Iran avait lancé, le 1er octobre dernier, près de 200 missiles sur Israël. Téhéran avait alors déclaré vouloir venger la mort du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah le 27 septembre et Israël avait promis de riposter. Ces frappes interviennent plus globalement dans un contexte de tensions exacerbées au Proche-Orient : Israël mène depuis un an une guerre contre le Hamas palestinien à Gaza et plus récemment au Liban contre le Hezbollah. Ces deux mouvements sont des alliés de l’Iran qui les soutient militairement et financièrement.

"L’Iran ne devrait pas faire l’erreur de riposter"

"L’Iran ne devrait pas faire l’erreur de riposter", a de son côté déclaré le ministre américain de la Défense lors d’une conversation téléphonique avec son homologue israélien Yoav Gallant. Selon Lloyd Austin, il existe une "occasion d’utiliser la diplomatie pour faire baisser la tension dans la région". Les États-Unis sont alliés d’Israël et son principal fournisseur d’armes.

publié le 27 octobre à 12h36, Lola Dhers, 6Medias

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