États-Unis : invoquant le fils de Joe Biden, Donald Trump demande l’annulation d’un procès le visant
© TNS/ABACA - Invoquant le fils de Joe Biden, Donald Trump demande l’annulation d’un procès le visant
Dans un document judiciaire, les avocats de Donald Trump demandent l'annulation du procès dans l'affaire Stormy Daniels, invoquant la grâce présidentielle accordée par Joe Biden à son fils, a fait savoir Le Monde.
Lundi 2 décembre, Joe Biden a gracié son fils Hunter, qui attendait de connaître sa peine dans des affaires de détention illégale d'arme à feu et de fraude fiscale. Pourtant, Joe Biden avait affirmé à plusieurs reprises qu'il n'utiliserait pas cette prérogative constitutionnelle pour son fils. Cette décision n'a pas manqué de faire réagir les opposants à Joe Biden. "Il est regrettable que, plutôt que de reconnaître leurs décennies d'actes répréhensibles, le président Biden et sa famille continuent de faire tout ce qu'ils peuvent pour éviter d'avoir à rendre des comptes", a notamment écrit l'élu républicain James Comer sur le réseau social X.
Donald Trump n'a pas raté l'occasion. Dans un document judiciaire déposé ce mardi, Donald Trump a réclamé à la justice new-yorkaise l'annulation du procès de l'affaire Stormy Daniels, invoquant la grâce d'Hunter Biden, a rapporté Le Monde. "En décidant d'une grâce décennale pour Hunter Biden couvrant n'importe lequel de ses crimes ou délits, qu'ils fassent ou non l'objet de poursuites, le président Biden a affirmé que son fils avait été 'pointé du doigt et injustement accusé' et 'traité différemment'", ont indiqué les avocats.
Donald Trump condamné plusieurs fois
Le 45e président des États-Unis avait été jugé pénalement coupable de paiements dissimulés à l'actrice pornographique pour qu'elle taise un rapport sexuel dix ans auparavant. Une relation qu'il a toujours niée. Donald Trump a accusé la justice d'être instrumentalisée par ses adversaires démocrates. Condamné une fois au pénal et deux fois au civil par la justice, Donald Trump a vu l'abandon d'au moins deux procédures pénales à la suite de sa réélection et l'arrêt historique de la Cour suprême qui a élargi le champ de l'immunité présidentielle.
publié le 4 décembre à 18h05, Guillaume Dosda, 6Medias