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En expédition au large de l'Australie, un Français attaqué par des requins

Alors qu'il menait une aventure à bord d'un bateau gonflable au large de l'Australie, avec deux comparses russes, un Français raconte que son embarcation a été attaquée à deux reprises par plusieurs requins, la semaine dernière. Épargnés par les conditions favorables en mer, ils ont finalement pu s'en sortir en rejoignant un bateau de secours, raconte Le Parisien.

Il avait choisi de suivre deux marins russes, Evgeny Kovalesky et Stanislav Beryozkin, à bord d'un bateau gonflable. Ces deux aventuriers, qui ont pris le pari fou de faire le tour du monde dans ces conditions, ont été rejoints par le Français Vincent Baugé, 27 ans, pour voyager de Tahiti à Cairns, au nord-est de l'Australie. Tous trois conscients du risque de rencontrer des requins, ils n'auront mis qu'une semaine à en croiser... et de manière spectaculaire, raconte Le Parisien.

Lundi 4 septembre, au réveil, Vincent constate un problème à l'arrière gauche du bateau. "Le boudin était dégonflé, on devait régulièrement le regonfler." L'embarcation a été attaquée pendant son sommeil. Le scénario va se répéter deux nuits plus tard. Cette fois, les discussions agitées de ses compères russes le réveillent. "Evgeny vient me réveiller en me secouant et me dit : 'we have a big problem' (en français, "nous avons un gros problème", ndlr)", confie-t-il au quotidien. L'ensemble de l'arrière du bateau est sous l'eau.

"Beaucoup, beaucoup, beaucoup de requins"

"On a vu sous le bateau qu’il y avait beaucoup de trous et que c’était déchiqueté de partout. Si c’est difficile d’affirmer qu’on a été attaqué par trente requins, Evgeny disait : 'Many, many, many sharks' ("beaucoup, beaucoup, beaucoup de requins", ndlr)." Au lever du soleil, le constat est formel : les traces de crocs sont celles du squalelet féroce, un petit requin agressif, comme son nom l'indique. Les conditions en mer, plutôt calmes, ont toutefois permis aux trois navigateurs de plus amples mésaventures. "De plus grosses vagues nous auraient fait couler", résume le Tourangeau. Finalement, même après s'être délestés de certaines affaires, il leur aura fallu abandonner l'embarcation et rejoindre un bateau de secours philippin, en pleine nuit.

publié le 11 septembre à 18h00, Emmanuel Davila, 6Medias

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