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Corée du Sud: Yoon refuse à nouveau d'être interrogé par les enquêteurs

Un caméraman filme l'entrée du Bureau d'enquête sur la corruption des hautes personnalités à Gwacheon, dans la banlieue de Séoul, en attendant une hypothétique arrivée du président déchu Yoon Suk Yeol le 25 décembre 2024

© Jung Yeon-je, AFP - Un caméraman filme l'entrée du Bureau d'enquête sur la corruption des hautes personnalités à Gwacheon, dans la banlieue de Séoul, en attendant une hypothétique arrivée du président déchu Yoon Suk Yeol le 25 décembre 2024

Le président déchu sud-coréen Yoon Suk Yeol a de nouveau refusé mercredi de se présenter à un interrogatoire sur sa tentative ratée d'imposer la loi martiale, a annoncé l'équipe chargée de l'enquête.

M. Yoon était convoqué mercredi à 10H00 (01H00 GMT) par le Bureau d'enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO) à Gwacheon, dans la banlieue de Séoul, qui centralise les investigations sur son coup de force du 3 décembre. Mais il ne s'est jamais présenté.

C'est la deuxième fois que M. Yoon, un ancien procureur, refuse d'obéir aux citations à comparaître des enquêteurs. Il avait snobé une première convocation le 18 décembre.

Dans les deux cas, les courriers de convocation ont été retournés à l'expéditeur après avoir été refusés.

Le CIO a maintenant le choix entre adresser une troisième convocation à M. Yoon et le faire comparaître de force, en demandant un mandat d'amener à un tribunal.

Destitué par le Parlement le 14 décembre, M. Yoon est actuellement suspendu en attendant que la Cour constitutionnelle valide ou non la décision des députés, et a interdiction de quitter le pays.

Il est visé par une enquête pour "rébellion", un crime passible de la peine de mort, pour avoir imposé la loi martiale le 3 décembre et envoyé l'armée au Parlement pour essayer de le museler, avant de faire marche-arrière quelques heures plus tard sous la pression des députés et de la rue.

D'après les médias sud-coréens, M. Yoon, 64 ans, refuse également d'accuser réception des convocations qui lui sont envoyées par la Cour constitutionnelle, qui tiendra vendredi une première audience sur son cas.

La Cour a six mois pour confirmer ou infirmer la destitution du président. Si elle opte pour la première solution, une élection présidentielle devra avoir lieu dans les deux mois.

publié le 25 décembre à 04h51, AFP

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