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Corée du Sud: le président absent à une convocation de l'agence anticorruption

  • Manifestation contre le président sud-coréen Yoon Suk Yeol près de la résidence présidentielle à Séoul, le 17 décembre 2024
    ©Jung Yeon-je, AFP - Manifestation contre le président sud-coréen Yoon Suk Yeol près de la résidence présidentielle à Séoul, le 17 décembre 2024
  • Manifestation contre le président sud-coréen Yoon Suk Yeol près de la résidence présidentielle à Séoul, le 17 décembre 2024
    ©Handout, AFP - Photo diffusée par la présidence sud-coréenne montrant le président déchu Yoon Suk Yeol, le 14 décembre 2024 à Séoul

Le président sud-coréen déchu Yoon Suk Yeol ne s'est pas présenté mercredi devant l'agence anticorruption qui l'avait convoqué sur sa tentative d'instaurer la loi martiale.

M. Yoon a été démis de ses fonctions par le Parlement ce week-end après avoir décrété la loi martiale le 3 décembre, plongeant le pays dans sa pire crise politique depuis des décennies.

Les enquêteurs de l'agence anticorruption l'avaient convoqué dans leurs locaux de la banlieue de Séoul mercredi matin pour l'interroger sur des accusations de rébellion et d'abus de pouvoir.

"Le président Yoon ne s'est pas présenté à sa convocation aujourd'hui", a déclaré un responsable de l'agence à l'AFP. Les avocats du président déchu ont déclaré mardi qu'il n'avait pas commis de rébellion et se sont engagés à contester cette accusation devant la justice, selon l'agence de presse Yonhap.

L'agence avait déjà envoyé une convocation qui n'avait pas pu être remise à la présidence.

L'absence de M. Yoon mercredi "sera considérée comme un manquement à la première convocation", a indiqué l'agence dans un communiqué.

Les enquêteurs envisagent d'envoyer une deuxième convocation ou, à défaut, d'émettre un mandat d'arrêt contre le président, a indiqué le chef de l'agence anticorruption Oh Dong-woon devant le parlement mardi.

Le président déchu fait l'objet d'une enquête menée par le parquet sud-coréen ainsi que par une équipe conjointe de policiers, du ministère de la Défense et d'enquêteurs anti-corruption.

Le président et certains de ses proches risquent la prison à vie, voire la peine de mort, s'ils sont reconnus coupables.

La Cour constitutionnelle de Corée du Sud, qui a entamé lundi une procédure contre Yoon, a été saisie par ailleurs sur sa destitution.

publié le 18 décembre à 11h18, AFP

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