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Attaque de l’Iran contre Israël : "L’affaire peut être considérée comme close", selon Téhéran

Les Gardiens de la Révolution se sont félicités de l’attaque lancée contre Israël dans la nuit du 13 au 14 avril. Une action condamnée et regrettée par les dirigeants internationaux, selon Le Figaro.

"L’affaire peut être considérée comme close". C’est ce qu’a indiqué la mission iranienne à l’ONU, quelques heures après le début de l’attaque aux drones, lancée contre Israël entre le 13 et le 14 avril. Comme le rapporte Le Figaro, l’Iran a estimé que sa réponse avait suffi à venger un raid attribué à Israël contre le consulat iranien à Damas.

"Si le régime israélien commettait une nouvelle erreur, la réponse de l’Iran serait considérablement plus sévère", a également prévenu la mission iranienne, l’Iran ayant appelé Israël à ne pas riposter militairement à cet acte de "légitime défense". "L’opération Promesse honnête a été menée avec succès entre hier soir et ce matin, et a atteint tous ses objectifs", a ajouté le général Mohammad Bagheri, chef des forces armées iraniennes, à la télévision.

Prémices d’un possible apaisement des tensions, Israël, le Liban, la Jordanie et l’Irak ont annoncé la réouverture de leur espace aérien ce dimanche matin, même si a situation reste toutefois sous très étroite surveillance.

Les réactions de la communauté internationale

Au cours de la nuit, les Iraniens sont descendus en nombre dans les rues de Téhéran, célébrant avec un drapeau à la main l’attaque menée par le pays. Des images qui tranchent avec les réactions internationales, beaucoup plus inquiètes.

L’Union Européenne a ainsi condamné "fermement" l’offensive, de même que la France, par l'intermédiaire d'Emmanuel Macron, pour qui l’Iran a franchi "un nouveau palier de déstabilisation". "Cela ne se serait jamais produit si j’avais été président !" a, comme à son habitude, réagi Donald Trump sur son réseau social, Social Truth.

La France Insoumise a également condamné la "riposte" iranienne dans un communiqué : "La France Insoumise demande au gouvernement français d’agir avec la plus grande fermeté pour le cessez-le-feu", peut-on lire dans un tweet partagé par Manuel Bompard, député LFI.

Un appel à la stabilisation également partagé par Rishi Sunak, au Royaume-Uni, Justin Trudeau au Canada, ou encore Olaf Scholz en Allemagne. Ces derniers doivent être d’ailleurs présents, à l’instar des autres membres du G7, lors d’une réunion d’urgence, prévue en visioconférence à 16h ce dimanche.

publié le 14 avril à 10h30, Laureline Chatriot, 6Medias

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