France

Palavas-les-Flots : une femme verbalisée neuf fois pour un même tapage nocturne

© PA Photos/ABACA

Une habitante de Palavas-les-Flots a été verbalisée neuf fois avec une amende de 612 euros par des gendarmes pour un même tapage nocturne qu’elle conteste.

Une soirée qui a pris une tournure inimaginable. Une résidente de Palavas-les-Flots, au sud de Montpellier, a été verbalisée neuf fois en deux heures avec une amende de 612 euros pour un même tapage nocturne daté de septembre. Elle la conteste depuis sans relâche. Auprès d'Actu.fr, elle raconte avoir dénoncé au procureur de la République de Montpellier “le zèle de ces gendarmes, ainsi que le silence de l’Officier du ministère public”, qu’elle n’a cessé de solliciter, sans réponse. Elle accuse les gendarmes qui l’ont verbalisée d’avoir commis un abus de pouvoir manifeste.

Neuf contraventions établies toutes les quinze minutes

Les faits qui lui sont reprochés se sont déroulés un soir de septembre, où la jeune femme organisait un dîner avec son conjoint et des amis. Elle explique à nos confrères que, vers 1h du matin, des gendarmes en patrouille se sont présentés à sa porte pour lui demander d’arrêter la musique qu’elle avait mise en fond. Une demi-heure plus tard, les militaires seraient revenus, alors qu’elle avait stoppé sa musique, la prévenant qu’ils allaient lui adresser des contraventions toutes les quinze minutes pour tapage nocturne.

Finalement, quelques jours plus tard, alors que sa soirée s’était terminée sur les coups de 2h30 du matin, la Palavasienne a expliqué avoir reçu pas moins de neuf contraventions, établies toutes les quinze minutes entre 1h30 et 3h15, dont deux rédigées à la même heure, à 2h15. À Actu.fr, elle explique ne pas comprendre cette “animosité flagrante” et cet “acharnement”, affirmant “qu’il n’y a jamais eu d’appels de voisins au 17 ou à la police municipale se plaignant du bruit”.

Dans un courrier adressé à l’Officier du ministère public et au procureur de la République, elle indique avoir contesté ces contraventions. Mais, sans réponse de leur part, elle a dû s’acquitter des 612 euros de contraventions, encore choquée que ces administrations “soient restées aveugles et sourdes, alors que la preuve de l’iniquité de ces contraventions a été rapportée”.

publié le 31 octobre à 14h25, Lila Bruandet, 6Medias

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