Marseille : haut lieu touristique, les calanques vont faire l'objet d'une campagne de dépollution
Alors que les calanques de Marseille ont abrité pendant plusieurs décennies des polluant dangereux pour l'homme et les fonds marins, une opération de dépollution va être lancée en 2025, rapporte "Le Figaro". Le coût des travaux est chiffré à quatorze millions d'euros.
Les calanques de Marseille s'apprêtent à se refaire une beauté. Comme le rapporte Le Figaro, lundi 1er avril, la préfecture des Bouches-du-Rhône a annoncé dans un communiqué de presse que le célèbre site touristique marseillais allait faire l'objet, entre 2025 et 2027, d'une vaste opération de dépollution. Et pour cause, les falaises sauvages de la cité phocéenne ont, pendant plusieurs décennies, abrité des produits polluants et dangereux pour la santé des touristes, comme le plomb ou encore l’arsenic, dont certaines substances se sont directement déversées dans la mer Méditerranée.
"La pollution est apparue au XIXe siècle dans ces endroits de Marseille où des industries s’y étaient installées, notamment pour fabriquer de la soude", explique à nos confrères le président du parc national des calanques, Didier Réault. À cause de l'érosion, "on retrouvait des métaux lourds qui pouvaient être dangereux pour l’homme, mais aussi, en tombant dans la mer, ils polluent le milieu marin, comme les poissons que nous consommons", met en avant l’adjoint au maire de Marseille en charge du littoral, Hervé Menchon, évoquant "un lent empoisonnement".
Une vingtaine de sites dépollués en 2025
Une vingtaine de sites des calanques sont concernés par cette opération de dépollution, qui devrait coûter quatorze millions d'euros, répartis entre l'État (7,1), le département des Bouches-du-Rhône (3,4), la ville de Marseille (2) et la métropole (1,5). Les spécialistes vont être chargés de déblayer le littoral en le débarrassant de tout résidu polluant et d’aménager l’espace afin que les polluants ne soient plus en contact avec l’homme.
publié le 1 avril à 11h41, Quentin Marchal, 6Medias
