Jean-Pierre Chevènement : "[Envoi d'armes en Syrie] C’est une position que la France ne prendra pas indépendamment des autres européens"

par publicsenat

L'invité politique Le 14 mars 2013 à 8h15 sur Public Sénat et Radio Classique, Jean-Pierre Chevènement, Sénateur du Territoire de Belfort Invité de Gilles Leclerc et Guillaume Durand Extraits A propos de l’élection du nouveau pape : « Je me suis réjoui de la joie des catholiques. (…) Voilà une transition qui est bien faite, et j’étais sincèrement ému de voir cette foule recueillie. (…) Il a 76 ans mais il a l’air costaud. C’est un homme intègre et droit qui saura mettre de l’ordre là où il n’y en avait peut-être plus guère. » A propos du Conseil européen : « Je n’ai pas voté le fameux traité budgétaire européen, qui nous emmène dans une mécanique qu’on ne maîtrise pas vraiment. (…) Je pense qu’un certain assouplissement serait nécessaire. » A propos du Mali : « On ne peut pas accepter qu’un Etat comme le Mali (…) puisse devenir un sanctuaire du terrorisme djihadiste. La France a réagi, les autres non. (…) La politique consiste à prendre des positions. Si on ne prend pas de positions sous prétexte qu’on va s’isoler, on se met aux abonnés absents, la France, l’Europe sortent de l’Histoire. (…) Le retrait des troupes va commencer au mois d’avril. Il y a deux urgences. La première c’est de faire élire un président malien et la deuxième c’est de faire en sorte que (…) les rapports entre le Nord et le Sud du Mali soient assainis pour que la lutte contre le terrorisme puisse continuer avec le soutien des populations. » A propos de la suggestion de Laurent Fabius d’envoyer des armes à l’opposition syrienne : « C’est une position que la France ne prendra pas indépendamment des autres européens et autrement qu’à l’abri d’une résolution du Conseil de Sécurité. Il faut avoir des principes. Naturellement, on peut émettre un vœu. (…) Je pense que le principe de non-ingérence existe encore, il est sain. (…) Nous avons un objectif qui est le maintien de l’intégrité territoriale de la Syrie. (…) Cela mérite d’être mis en perspective par rapport à la négociation qui sera de toute façon nécessaire dans une guerre civile (…) à laquelle on ne pourra mettre un terme que par la négociation. A propos de François Hollande : « François Hollande est un homme qui écoute, c’est effectivement un homme normal. (…) Il a tenu un certain nombre d’engagements (…) il a fait un certain nombre de gestes, maintenant nous sommes dans une crise terrible. (…) La France doit reconquérir sa compétitivité. (…) Ca va dans le sens de l’adaptation de la France à un environnement extérieur qui nous est défavorable. (…) Le succès de François Hollande sera celui de la France. »

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