Pascal Canfin : [Mali] "Nous ne sommes pas dans une logique de guerre contre la religion"

par publicsenat

L'invité politique Le 22 février 2013 à 8h15 sur Public Sénat et Radio Classique, Pascal Canfin, Ministre délégué au Développement Invité de Perrine Tarneaud et Guillaume Durand Extraits A propos des otages enlevés au Cameroun : « Si nous voulons être efficaces, il faut être discret, nous sommes déterminés, nous travaillons avec l’ensemble des autorités locales, avec nos propres services, nos propres sources d’information. » A propos de la guerre au Mali : « Cette intervention n’est pas terminée. (…) La France est présente sur tous les fronts : sur le front militaire, mais aussi (…) sur le front de la reprise de l’aide publique au développement. (…) L’intervention militaire était nécessaire (…) mais ce n’est pas cette intervention militaire en soi qui va permettre au Mali de redémarrer, de reconstruire, de refaire (…) le « vivre ensemble » entre les différentes communautés. (…) [Concernant les groupes terroristes], nous devons être totalement intransigeants et comme le disait Laurent Fabius, ne rien céder à ces groupes. (…) Nous ne sommes pas dans une logique de guerre contre la religion. Cette idéologie affichée est largement une façade. (…) Nous, Français, nous n’avons pas à interférer dans le dialogue politique qui appartient aux Maliens. » A propos de la présentation de Cécile Duflot aux municipales de Paris : « C’est sa responsabilité. Aujourd’hui (…) elle est engagée dans une loi fondamentale. Dans la bataille du Grand Paris, elle a des dossiers extrêmement lourds à gérer, c’est ça l’actualité de Cécile Duflot. » A propos de la nomination de Ségolène Royal à la BPI: « Je ne comprends pas bien cette polémique. (…) Ségolène Royal, ce n’est pas que l’ex-compagne de François Hollande, c’est une Présidente de région. (…) Elle a une vraie compétence en matière de transition énergétique, elle l’a prouvé dans sa région. » A propos de son désaccord avec Arnaud Montebourg : « Nous avons un désaccord très clair et public avec Arnaud Montebourg, [je pense] qu’il ne faut pas regarder dans le rétroviseur, les industries du passé, il faut regarder vers l’avenir. C’est ça, notre plus-value au gouvernement : c’est d’apporter ce sens de la plus-value économique pour sortir de la crise, pour inventer l’économie de demain. »

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