Jean-Pierre Raffarin : "François Hollande est le président du chômage. (…) On n’a jamais vu un chômage aussi élevé et des perspectives aussi mauvaises. "

par publicsenat

L'invité politique Le 27 février 2013, à 8h15 sur Public Sénat et Radio Classique, Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier Ministre et Sénateur de la Vienne Invité de Michaël Szames et Guillaume Durand Extraits A propos du Mali : « Il s’agit de soutenir la France, de soutenir nos soldats, de soutenir cette stratégie, et il serait complètement irresponsable aujourd’hui de ne pas soutenir. Il est clair qu’on a eu une belle performance militaire. La question politique devient très difficile. (…) Il y a un transfert à faire [avec l’armée malienne]. La stratégie de l’enlisement doit être exclue pour la France. » A propos de François Fillon et de la présidentielle de 2017 : « Sa candidature est légitime, c’est quelqu’un qui a de l’expérience, qui a des choses à dire. (…) Qu’on commence à envisager 2017 ne me paraît pas absurde. (…) On verra, il y a Copé, il y a Fillon, il y a Sarkozy. (…) J’ai l’impression que [Sarkozy] est dans le paysage. (…) François Fillon a conquis sa liberté, et c’est plutôt heureux. (…) La présidence de la République, c’est quelque chose d’énorme, (…) et il faut se sentir le meilleur, parce que s’il ne se sentait pas le meilleur, il n’irait pas. Il doit avoir cet examen de conscience qui lui dit : Est-ce que je veux ? Est-ce que je peux ? Il nous a répondu hier : Oui, je veux, je peux. » A propos de l’action du gouvernement : « François Hollande est le président du chômage. (…) On n’a jamais vu un chômage aussi élevé et des perspectives aussi mauvaises. (…) Il y a un avis de tempête sur toute l’économie française. (…) On ne fait rien sur la compétitivité. (…) On perd des parts de marché dans tous les secteurs industriels. (…) Ils ne sont pas très bons, il suffit de voir leurs résultats. Mais c’est quand même la première fois que toutes les élections sont remises en cause. (…) Ils sont en train de manipuler, et ils espèrent rester au pouvoir non pas par leur action mais par des manipulations électorales. » A propos des retraites : « Pour le moment on s’attaque aux retraités. (…) On veut taxer cette épargne. (…) Vouloir taxer les retraites c’est quelque chose de profondément injuste. » A propos de la vision de la France à l’étranger : « Il y a un doute sur la France. (…) La crise, en Espagne, elle est derrière eux, en France, elle est devant [nous]. » A propos de la démocratie : « Les résultats de la politique ne sont pas suffisants pour les citoyens, et la démocratie apparaît impuissante, (…) et extrêmement compliquée. (…) Il faut réenchanter la politique. »

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