Décédé à Cuba d'une crise cardiaque, un Canadien a été enterré par erreur... en Russie
Au Canada, une famille est toujours dans l'attente du rapatriement du corps de l'un des leurs après, décédé à Cuba lors d'un voyage. Son corps, échangé par erreur avec celui d'un citoyen russe, a été inhumé en Russie, rapporte CBC.
Une histoire à peine croyable. Un canadien, décédé à Cuba alors qu'il était sur place en voyage, a été enterré par erreur... en Russie. Comme le rapporte le média canadien CBC, jeudi 25 avril, l'homme âgé de 68 ans qui séjournait en famille dans la ville de Varadero, à 150 km à l'est de La Havane, est décédé d'une crise cardiaque pendant qu'il se baignait. Sa famille, une fois rentrée chez elle dans la banlieue de Montréal où elle habite, n'a pas reçu le bon corps, mais celui d'un citoyen russe.
Enterré par erreur en Russie
Ce sont les employés des pompes funèbres, qui, au moment de l'ouverture du cercueil, se sont aperçus que le corps de l'homme présent à l'intérieur ne correspondait pas à la photo fournie par la famille. En effet, ce dernier était chevelu, tatoué et semblait avoir une vingtaine d'années de moins. Or, le Canadien qui avait perdu la vie sur le sol cubain était chauve et âgé de 68 ans.
Averti de la situation, le ministre des Affaires étrangères cubain, Bruno Rodriguez a indiqué s'être entretenu avec son homologue canadienne Mélanie Joly. Déplorant un "incident regrettable", ce dernier a précisé prendre cette affaire très au sérieux, tout en adressant ses plus sincères excuses auprès de la famille concernée. Une enquête pour faire la lumière sur ce tragique événement a par ailleurs été ouverte, a-t-il précisé.Sur X (ex-Twitter), Mélanie Joly a expliqué être "préoccupée par la situation inimaginable dans laquelle se trouve la famille", et d'assurer que la Canada continuera d'aider celle-ci "jusqu'à ce que la situation soit résolue".
Auprès de nos confrères de CBC, la fille du défunt a quant à elle indiqué que le corps de son père, enterré par erreur sur le sol russe, allait être exhumé pour être envoyé au Canada. "Ce n'est pas une bonne situation mais nous n'avons pas le choix. Cela ne dépend pas de nous, nous ne pouvons qu'être patients", a-t-elle conclu.
publié le 27 avril à 22h34, Kévin Comby, 6Medias
