Enlèvement de Santiago : ce qu’il faut retenir de la conférence de presse du procureur belge alors que le bébé a été retrouvé
© Photo Abaca - Santiago a été retrouvé aux Pays-Bas le vendredi 25 octobre (Photo d'illustration)
Santiago, âgé d’un mois, avait été enlevé lundi 21 octobre au soir par ses parents dans une maternité d’Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis. Il a finalement été retrouvé quatre jours plus tard aux Pays-Bas. Ce samedi 26 octobre, le procureur du Roi de Mons, en Belgique, a donné une conférence de presse sur les détails de l’enquête, rapporte Le Parisien.
"Les informations sont plutôt rassurantes quant à son état de santé". Ce samedi 26 octobre, Vincent Macq, procureur du Roi de Mons, en Belgique, a donné des nouvelles de Santiago, âgé d’un mois, qui avait été enlevé lundi 21 octobre au soir par ses parents dans une maternité d’Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, et qui a finalement été retrouvé quatre jours plus tard aux Pays-Bas.
Le procureur belge a également donné des détails sur l’enquête "intense et extrêmement chronophage" qui a mobilisé les autorités françaises, belges et néerlandaises. Dès le mardi 22 octobre, les autorités belges ont été sollicitées par l’Hexagone car les parents du nourrisson étaient soupçonnés d’avoir traversé la frontière. L’équivalent belge de l’alerte enlèvement française a alors été activée. Selon Vincent Macq, une "quinzaine d’enquêteurs" a alors travaillé "jour et nuit" pour tenter de trouver le bébé.
Le rôle crucial de l’analyse des données téléphoniques
L’analyse des données téléphoniques des parents, permise grâce à la découverte d’un support de carte SIM dans un véhicule en Belgique, a finalement orienté les enquêteurs vers les Pays-Bas. Les autorités néerlandaises se sont alors attelées à leur tour à mettre la main sur le nourrisson et ses parents. La famille a ainsi été retrouvée dans un hôtel aux alentours de 19 heures. La grand-mère du bébé et deux autres enfants étaient également présents. On ne sait pour l’instant où se trouve désormais Santiago, le procureur belge n’ayant pas souhaité le dire.
publié le 26 octobre à 11h55, Lola Dhers, 6Medias