Environnement

Un grand patron déclenche une polémique en tenant à se rendre chaque semaine au bureau en jet privé

© Kim_R_Hunter/PIXABAY - Illustration

Le nouveau patron d'une célèbre chaîne de cafés américaine vient à peine de signer son contrat, qu'il s'attire déjà les foudres des consommateurs et de Greenpeace pour avoir accepté de travailler à 1 600 km de chez lui sans déménager. Son salaire vaut également à l'entreprise de nombreuses critiques, explique la BBC.

Une décision qui ne risque pas de redorer le blason de Starbucks, déjà boudé par une partie de sa clientèle pour son soutien à Israël et ses précédentes gestions de crise. Brian Niccol, le nouveau patron de la célèbre chaîne de cafés américaine, se retrouve déjà au coeur d'une controverse. D'après la BBC, qui revient sur le scandale, le dirigeant a accepté de signer un contrat qui l'autorise à télétravailler depuis son domicile californien et induit sa présence au siège de Seattle, tout au nord de la côte ouest chaque semaine. Un trajet hebdomadaire de 1 600 km qui passe mal, à l'heure où de nombreuses entreprises, Starbucks compris, se mettent au vert.

Greenpeace dénonce une situation "inacceptable"

Selon l'offre d'emploi, le directeur général n'est pas tenu de déménager "près du siège de la société", mais il doit se tenir prêt à faire des allers-retours chaque semaine, pour lesquels il peut utiliser l'avion de la société. Il ne se soustraira pas non plus aux obligations du reste de ses subordonnés concernant le travail en présentiel. De nombreux internautes se montrent révoltés par la situation, rappelant à Starbucks ses engagements en matière d'environnement : "Et après vous pensez sauver la planète avec des gobelets et des pailles en papier", a fustigé un utilisateur de X. Un argument repris en masse.

L'ONG Greenpeace a également réagi, qualifiant d'"inacceptable" l'autorisation de Starbucks, "alors que la plupart d’entre nous sont encouragés à choisir le vélo ou les transports en commun pour nos déplacements quotidiens".

Le salaire de Brian Niccol, qui devrait toucher 1,6 million de dollars par an, agrémenté de bonus de plusieurs millions, n'est pas pour arranger les choses. L'entreprise a tenu à se défendre, arguant que le patron disposera d'un bureau à Seattle où il sera la plupart du temps. Il devrait entrer en poste le 9 septembre.

publié le 23 août à 14h24, Joanna Wadel, 6Medias

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