La question du jour :

Estimez-vous qu'il faille davantage augmenter le Smic ?

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Estimez-vous qu'il faille davantage augmenter le Smic ?

© ANDBZ/ABACA

À l'occasion de son discours de politique générale début octobre, le Premier ministre a annoncé une revalorisation anticipée du Smic de 2 % le 1er novembre prochain au lieu du 1er janvier. À cette date, il sera ainsi porté à environ 1 426 euros nets, contre 1 398,70 euros actuellement. Pensez-vous que cette augmentation sera suffisante ?

"Nous revaloriserons le Smic de 2 % dès le 1er novembre, en anticipation de la date du 1er janvier", a annoncé Michel Barnier aux députés lors de son discours de politique générale mardi dernier. Avec cette revalorisation anticipée du salaire minimum, le Smic net mensuel atteindra environ 1 426 euros nets, contre 1 398,70 euros actuellement. Rien ne l'y obligeait, relève France Info, qui précise qu'avec cette hausse de 2 %, le Premier ministre se montre un peu plus généreux qu'attendu puisqu'au 1er janvier, l'inflation, sur laquelle le Smic est indexé, devrait se situer en dessous des 2 %. Cette annonce est donc une surprise. Et pour les syndicats et les 17 % de salariés français au Smic, elle est plutôt bonne. La CGT encourage même Michel Barnier à aller plus loin avec, en plus de l’augmentation anticipée de novembre, une autre revalorisation en janvier. Pour les entreprises en revanche, cette revalorisation représente des dépenses supplémentaires. Même chose pour les collectivités territoriales et... pour l'État.

Des secteurs professionnels encore à la traîne

Lors de son discours, Michel Barnier avait également affirmé : "Il reste dans notre pays des branches professionnelles dans lesquelles les minima sont inférieurs au Smic, ce n’est pas acceptable". En l'occurrence, une dizaine de branches professionnelles, dont la chimie, tardent à effectuer les mises à jour de leurs grilles conventionnelles à chaque revalorisation - freinant la progression des salaires. Le Premier ministre les appelle à ouvrir "des négociations rapides". Une exhortation approuvée par les syndicats, qui regrettent toutefois que Michel Barnier ne menace pas de sanctions les secteurs encore à la traîne.

publié le 7 octobre à 07h00, Sabrina Guintini, 6Medias

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