Logement : selon vous, l'Assemblée a-t-elle raison de durcir la loi contre les Airbnb ?
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Mardi 29 janvier, l’Assemblée a adopté en première lecture le durcissement de la loi sur les locations meublées touristiques. Ces dernières sont accusées de nuire à la location de longue durée.
C’est une première étape vers le rééquilibrage entre les locations de meublés touristiques, ou les locations saisonnières comme Airbnb et les locations à l’année dans les régions attractives. Lundi 29 janvier, l’Assemblée nationale a adopté en première lecture la "loi Airbnb", rapporte France Bleu. Parmi les mesures annoncées, la baisse de 30 % de l’abattement fiscal dont bénéficient les propriétaires de ces locations de tourisme par rapport à 71 % et 50 % actuellement.
"C’est un compromis que nous avons mis un an et demi à mettre sur la table", explique le député PS Iñaki Echaniz, co-rapporteur du texte, dans Ouest-France. Le texte a été adopté à 100 voix contre 25. "C’est un premier pas", renchérit Annaïg Le Meur (Renaissance), co-rapporteure du texte. Avec ce durcissement de la niche fiscale, l’Assemblée nationale espère encourager des baux de plus longue durée.
Des outils pour les communes
Le texte prévoit également des outils pour les communes pour la régulation des locations saisonnières de courte durée. C’est d’ailleurs le cas au Pays basque comme on peut le lire sur France Bleu, depuis le 1er mars dernier. Ainsi une personne qui souhaite mettre un de ces biens en location saisonnière, comme Abritel, doit "compenser avec la création d’un bien équivalent à louer toute l’année." 24 communes du Pays basque dont Biarritz et Bidart sont concernées par cette mesure compensatoire.
publié le 30 janvier à 07h00, Capucine Trollion, 6Medias