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Marseillaise, uniforme à l’école : selon vous, Emmanuel Macron la joue-t-il “vieux jeu” ?

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Marseillaise, uniforme à l’école : selon vous, Emmanuel Macron la joue-t-il “vieux jeu” ?

© Blondet Eliot/ABACA - Le président français Emmanuel Macron à l'Élysée mardi 16 janvier 2024.

Le chef de l’État a présenté mardi 16 janvier une série d’annonces pour "réarmer civiquement" la France. Des mesures jugées "réactionnaires" par la gauche, mais également fustigées à droite. Et vous, que pensez-vous de ces propositions ?

Une conférence de presse émaillée d’annonces abondamment commentées. Mardi 16 janvier, Emmanuel Macron a énuméré une série de mesures destinées à "réarmer civiquement" la France. Dans le viseur du chef de l’État, l’école, présentée comme l’une des priorités du gouvernement de Gabriel Attal, ancien ministre de l’Éducation nationale. Parmi la kyrielle de propositions, "l’instruction de la Marseillaise" et la généralisation du port de l’uniforme d’ici à 2026 en cas d’expérimentation concluante. Selon vous, ces pratiques sont-elles conservatrices ?

À gauche, les ténors se sont succédé pour fustiger un discours "réactionnaire". Sur X, le coordinateur national de la France insoumise Manuel Bompard a ironisé sur un "exercice digne de l’ORTF", truffé de "poncifs réactionnaires". Selon le député du parti de la gauche radicale, ces annoncent préfigurent une séquence de "maltraitance sociale". À l’instar de Manuel Bompard, la secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier a observé un "discours réactionnaire","élud(ant) les sujets qui intéressent les Français", comme le "logement", la "précarité" ou encore la "crise écologique".

LR et le RN également critiques

Mardi, Emmanuel Macron a annoncé le lancement de l’expérimentation de la "tenue unique" en mars. Évoquée par Gabriel Attal lors de son passage rue de Valois, cette mesure concernera une centaine d’établissements scolaires. De l’efficacité du test dépendra son devenir. Mais cette cristallisation des problématiques sur la jeunesse suscite déjà le courroux. "Les jeunes, classe dangereuse ou pas", a ainsi singé le patron du Parti socialiste Olivier Faure.

Sans surprise, les réactions de la droite et de l’extrême droite ont également été amères. Dans un communiqué relayé par La Croix, le président des Républicains (LR) Éric Ciotti a qualifié ces propositions de "vœux pieux", alors que la cheffe de file des députés du Rassemblement national (RN) Marine Le Pen a accusé Emmanuel Macron de ne pas avoir de "solutions aux problèmes critiques des Français".

publié le 18 janvier à 07h00, Antoine Grotteria, 6Medias

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