Le Service national universel (SNU) bientôt obligatoire et généralisé ?
Pour le moment, aucun calendrier n’a été communiqué, mais Prisca Thévenot, la secrétaire d’État chargée de la Jeunesse et du Service national universel (SNU) a dit à Brut qu’elle souhaite en faire “un passage républicain pour toute une génération”.
Ce n’est pas une annonce, mais une réitération. Prisca Thévenot, secrétaire d’État chargée de la Jeunesse et du Service national universel (SNU) entend commencer à travailler sur les modalités d’une “obligation”. Mardi 19 septembre, elle a expliqué à Brut qu’elle compte en faire “un passage républicain pour toute une génération”. Reste à définir les modalités qui permettront de concrétiser le projet de celle qui a rejoint le gouvernement lors du remaniement de juillet dernier. “Nous devons faire un pas de côté pour regarder comment travailler les modalités pour aller vers une généralisation, mais également faire un pas de co-construction avec les jeunes pour que cette politique publique soit leur politique publique”, précise-t-elle.
32 000 jeunes en 2022
En août dernier, la secrétaire d’État disait vouloir faire en sorte que les jeunes soient volontaires. “Il n’y aurait rien de pire que de forcer un jeune à aller faire le Service national universel, ça serait, je pense, même contre-productif”, détaillait-elle alors sur franceinfo. Promesse électorale d’Emmanuel Macron lors de sa campagne de 2017, le SNU devait remplacer le service militaire. Mis en place en 2019, il ne concerne pour le moment que les jeunes volontaires et la perspective de sa généralisation est loin de faire l’unanimité. En 2022, seuls 32 000 jeunes ont été volontaires, sur 600 000 jeunes éligibles.
publié le 20 septembre à 09h10, Cathy Gerig, 6Medias
