Politique

Dissolution de l'Assemblée : plus de 2 000 assistants parlementaires licenciés après l'annonce d'Emmanuel Macron

Après l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, dimanche 9 juin, les 577 députés se retrouvent en position de perdre leur circonscription. Idem pour les 2 080 assistants parlementaires qui les accompagnent, comme le relate nos confrères de BFMTV.

Les déclarations s'enchaînent depuis dimanche. Après le choc des européennes, le choc de la dissolution. Ce 9 juin, Emmanuel Macron a soudainement annoncé la dissolution de l'Assemblée nationale. Si cette annonce rebat les cartes pour les 577 députés, c'est aussi le cas pour les quelque 2 080 collaborateurs parlementaires qui se retrouvent automatiquement licenciés, comme le relate BFMTV.

"Quand j’entends "article 12" dans la bouche d’Emmanuel Macron, je sais ce que ça veut dire, merci les études de droit", ironise Louise, collaboratrice d'une députée Renaissance. "Dans les couloirs tout le monde fait ses cartons", abonde-t-elle. Un départ précipité au vu du délai donné par le président pour les prochaines élections. Le premier tour aura en effet lieu le 30 juin et le second, le 7 juillet.

Direction la campagne ou France Travail

Véritables couteaux suisses de la démocratie, ces nombreux assistants parlementaires soutiennent le travail de leur député de bien des manières. Confection des plannings, rédaction de discours ou encore communication sur les réseaux sociaux, ces 2 000 collaborateurs accompagnent nuits et jours les élus dans leur travail parlementaire.

Pour l'instant, l'Assemblée est en stand-by, de même que le travail des petites mains de l'hémicycle. Si certains devront maintenant pointer à France Travail, d'autres ont déjà choisi de repartir en campagne de manière bénévole, avec l'espoir que leur député soit réélu.

publié le 13 juin à 13h11, Gabriel Gadré, 6Médias

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