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Israël-Hamas : la France veut "éviter la situation d'escalade", déclare Olivier Véran

© Tschaen Eric/Pool/ABACA - Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement.

Tout en réaffirmant le soutien de la France à l'État d'Israël, le porte-parole du gouvernement a déclaré que ce dernier cherchait "une paix durable", mercredi 11 octobre. Il s'est dit inquiet d'un "embrasement" au Moyen-Orient et d'une importation du conflit en France.

Par la voie de son porte-parole, Olivier Véran, le gouvernement français a déclaré mercredi 11 octobre que tout devrait être fait "pour permettre d'éviter la situation d'escalade au Moyen-Orient". Samedi 7 octobre, une attaque lancée par le mouvement palestinien du Hamas depuis Gaza a causé la mort de 1 200 Israéliens, d'après l'armée du pays. La bande de Gaza fait depuis l'objet d'un siège total d'Israël, dont les bombardements ont également fait 1 055 morts d'après les autorités locales.

Olivier Véran a par ailleurs évoqué la nécessité de "protéger les civils" et d'"éviter l'embrasement" de la région, au-delà du soutien réaffirmé de la France à Israël. Il a déploré les "attaques injustifiables, terroristes du Hamas", tout en assurant que la France cherchait "une paix durable et une résolution politique des conflits".

Le gouvernement ne veut pas "importer le conflit sur notre sol"

Le porte-parole du gouvernement a assuré vouloir lutter "contre tous ceux qui tentent de cautionner [la barbarie du terrorisme], de la justifier, de la minimiser, y compris sur notre sol national", dans une allusion claire à la position de La France insoumise, qui a pointé une responsabilité d'Israël dans le conflit et refusé le terme "terroriste" à propos du Hamas. "Nous avons besoin, dans la période, d'unité, de cohésion de la nation, et certainement pas d'importer le conflit sur notre sol", a-t-il déclaré, assurant que la France se tenait "du côté du droit international et de la paix".

publié le 11 octobre à 14h25, Emmanuel Davila, 6Medias

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