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Incommodés par les ronflements et flatulences d'un chien en plein vol, des voyageurs grassement dédommagés

© Alexandru Sofronie - Unsplash - La situation a empiré après le repas.

Un couple de Néo-Zélandais a été dédommagé à hauteur de 1 300 euros après un vol Paris-Singapour rendu particulièrement désagréable par un chien bruyant et malodorant, relate Insider. Les treize heures d’un vol Paris-Singapour ont semblé particulièrement longues à un couple de voyageurs néo-zélandais. Leur voisin voyageait avec son chien. L’animal, soutien émotionnel pour son maître, avait à ce titre obtenu l’autorisation de voyager en cabine, précise Insider. L’anecdote aurait pu s’arrêter là, mais le voyageur à quatre pattes était un bouledogue : une race connue pour ses ronflements particulièrement sonores. Il se trouve que, pour ne rien gâcher, celui-ci bavait également beaucoup.

Installés en classe économique premium, Gill et Warren Press se sont vu proposer deux sièges moins confortables en classe économique. Une offre d’abord refusée. Mais la situation s’est dégradée après le repas. Le chien a enchaîné les flatulences. La situation est vite devenue plus inconfortable que les places en classe économique.

Des bons d’achat jugés insuffisants

Spontanément, la Singapour Airline a présenté ses excuses au couple à qui elle a offert deux chèques-cadeaux de 73 dollars. Un geste sympathique, mais jugé insuffisant par les Press qui l’ont fait savoir. Un mois plus tard, ils ont reçu deux nouveaux bons de voyage de 118 dollars chacun. Toujours insatisfait, le couple a fait savoir qu’il aurait aimé savoir qu’il voyagerait à côté d’un chien avant même d’embarquer à bord de l’avion. Une pratique courante au sein de la compagnie qui s’engage habituellement à replacer les voyageurs qui le souhaitent à des places équivalentes. Or, dans le cas des Press, il ne restait plus de places en classe économique premium.

Aussi, après de nouveaux échanges avec la compagnie, le couple a obtenu l’équivalent de 1 300 euros. Un dédommagement intégralement reversé à une association néo-zélandaise qui remet des chiens-guides aux personnes malvoyantes. Pour le couple, ses démarches dénuées d’un intérêt économique avaient été engagées dans un souci de reconnaissance “de responsabilité”.

publié le 25 septembre à 14h43, Cathy Gerig, 6Medias

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