Monde

Espagne : le cauchemar de l'attente pour les rescapés sans nouvelles de leurs proches

© Jose Miguel Fernandez/GTres/ABACA

Cinq jours après les inondations qui ont dévasté le sud-est de l'Espagne et fait 217 morts et des dizaines de portés disparus, les chances de retrouver des survivants s'amenuisent. Des habitants tentent désespérément de retrouver leurs proches, avec des avis de recherche sur les réseaux sociaux.

Cinq jours après les inondations meurtrières qui ont endeuillé le sud-est de l'Espagne et plus particulièrement la région de Valence, les rescapés se réveillent d'un cauchemar pour en vivre un deuxième : la recherche de leurs proches. Alors que les pompiers sont toujours à pied d'œuvre pour tenter de retrouver des survivants sous les décombres, les familles attendent dans une angoisse terrible. TF1 a donné la parole, ce 3 novembre, à deux rescapés qui espèrent voir revenir leur tante en vie. "Tant qu'ils ne me disent pas que ma tante est morte, je n'y crois pas" : Layla Ghadban, nièce d'Adela Rodriguez, fait partie de ceux qui espèrent encore tandis que sur le terrain, les sauveteurs doivent inspecter chaque carcasse de voiture, chaque parking souterrain inondé, chaque tunnel.

67 victimes identifiées

Adela Rodriguez était au volant de sa voiture quand l'eau s'est mise à monter dans les rues. "On ne sait pas où elle se trouve, et on doit rester chez nous en attendant qu'ils la retrouvent", témoigne Layla, au bord des larmes. Sur les réseaux sociaux, les avis de recherche se multiplient, de nombreuses familles ayant pris l'initiative de mener leurs propres recherches, faute de nouvelles, et ce en dépit des préconisations inverses des autorités. Il est en effet demandé aux habitants de rester chez eux dans l'attente - terrible - d'un appel.

Les victimes, une fois retrouvées, font l'objet d'une procédure d'identification précise : les corps sont transportés au tribunal de Valence, transformé en morgue. Là-bas, les prélèvements ADN fournis par les familles permettent de mettre des noms sur les dépouilles, avant le coup de fil fatidique. Sur les 217 victimes recensées, 67 ont ainsi pu être identifiées.

publié le 3 novembre à 22h15, Sabrina Guintini, 6Médias

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