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Donald Trump : ABBA lui demande de ne plus utiliser ses musiques, après Beyoncé, Céline Dion et les Rolling Stones

© Avalon/ABACA - Le groupe ABBA s'est séparé en 1982.

Le candidat républicain à la Maison-Blanche s'est encore fait rappeler à l'ordre par une maison de disques. Le groupe ABBA s'oppose fermement à l'utilisation de sa musique dans ses meetings, rapportent Associated Press et CNN.

Ce n'est pas la première mise en garde qu'il reçoit. Donald Trump, qui tente de reprendre la main dans la course à la Maison-Blanche après l'entrée en campagne de son adversaire démocrate Kamala Harris, a reçu un nouvel avertissement pour avoir utilisé les tubes d'un artiste dans ses meetings. Il s'agit cette fois du groupe ABBA, monument de la pop et du disco dont les titres animent des événements à travers le globe depuis 50 ans. La maison de disque du quatuor suédois a fait savoir jeudi 29 août par un communiqué relayé par l'Associated Press qu'elle souhaitait le retrait des morceaux utilisés.

Dans un meeting du milliardaire républicain début août, organisé dans un stade de hockey du Minnesota, État comptant une forte population suédoise, un journaliste du quotidien suédois Svenska Dagbladet raconte avoir entendu The Winner Takes it All retentir dans un mix de plusieurs chansons du groupe, avec des images des clips diffusées sur un écran géant.

L'équipe de Trump brandit une licence, un avocat leur répond

"Nous avons demandé que (ces morceaux) soient retirés", a réagi par communiqué la maison de disque Universal Music AB. Même son de cloche sur CNN, où un représentant d'ABBA, qui aurait découvert la présence de leur musique dans le meeting via une vidéo diffusée en ligne, a souligné qu'aucune autorisation n'avait été accordée à l'équipe de Donald Trump. Ce que réfutent les intéressés, arguant qu'une licence, suffisante pour l'utilisation de titres, leur a été octroyée. Mais d'après l'analyse d'un avocat spécialisé sur CNN, l'utilisation d'images "peut nécessiter une licence supplémentaire" et l'autorisation des artistes prévaut toujours.

Donald Trump et son équipe sont coutumiers du fait. Quelques jours plus tôt, Céline Dion et ses collaborateurs faisaient savoir sur Instagram que l'utilisation de la chanson du film Titanic, My Heart Will Go On, n'avait pas été autorisée, raillant de surcroît un choix de mise en scène douteux. Avant elle, Beyoncé, Bruce Springsteen, les Rolling Stones ou encore The Foo Fighters, avaient protesté.

publié le 30 août à 12h44, Joanna Wadel, 6Medias

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