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États-Unis : Donald Trump passe du Céline Dion lors d’un meeting, la chanteuse s’insurge

© Splash News/ABACA - Hertzberg Mark/Zuma Wire/ABACA

En meeting dans le Montana, vendredi 9 août, le candidat des Républicains à la présidentielle américaine a diffusé une prestation de la chanteuse sur écran géant. Outrées, les équipes de la diva ont fait savoir leur mécontentement.

Il est, désormais, coutumier du fait. Lors de ses meetings, Donald Trump apprécie diffuser quelques notes de musique, souvent contre l’avis des chanteurs eux-mêmes. En 2020, alors qu’il faisait jouer "You Can’t Always Get What You Want", les Rolling Stones n’étaient pas passés par quatre chemins pour le menacer de poursuites judiciaires, appuyés par la BMI, l’organisme américain de protection des droits musicaux, indiquait alors Le Monde. La même année, le rockeur Neil Young, tout comme Pharrell Williams deux ans auparavant et Adèle en 2016, s’était plaint de l’utilisation non consentie de ses morceaux par l’homme d’affaires américain. Tous, à leur tour, promettaient des poursuites en cas de récidive, rappelait récemment France Inter.

Mais une toute nouvelle artiste vient de s’ajouter à cette liste déjà longue : Céline Dion. En effet, les équipes de la diva québécoise, qui a ému lors de sa prestation en marge de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, ont appris que l’une de ses performances sur le célèbre "My Heart Will Go On", bande originale du film "Titanic", a été projetée sur écran géant lors d’un meeting de Donald Trump dans le Montana, vendredi 9 août.

Un drôle de choix

Rapidement, un message de récrimination a été posté par les équipes de Céline Dion sur son compte Instagram. "Aujourd'hui, l'équipe de gestion de Céline Dion et sa maison de disques ont pris connaissance de l'utilisation non autorisée de la vidéo, de la performance musicale et de l'image de Céline Dion chantant "My Heart Will Go On" lors d'un rassemblement de la campagne de Donald Trump / JD Vance dans le Montana", peut-on lire.

Il est ensuite indiqué que l’utilisation de cette vidéo "n'est en aucun cas autorisée", et précisé que la star "ne cautionne pas cette utilisation ou toute autre utilisation similaire". Et de conclure, avec une pointe de sarcasme : "Vraiment, CETTE chanson ?". Sur les réseaux sociaux, beaucoup ont ironisé sur le choix du morceaux, tissant ainsi un parallèle entre le naufrage du paquebot et celui encore possible de Donald Trump lors du scrutin de novembre prochain.

publié le 11 août à 07h15, Théo Rampazzo, 6Medias

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