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Belgique : ils s’affrontent dans une régate de citrouilles géantes

© Dabkowski Wiktor/DPA/ABACA

Dimanche 22 octobre, plus de 150 personnes se sont défiées lors de la régate annuelle des citrouilles à Kasterlee. Une insolite course de relai à la pagaie réalisée dans d’énormes cucurbitacées vidées.

Des airs d’Halloween avant l’heure. À Kasterlee, commune située dans la province d’Anvers en Belgique, subsiste une tradition annuelle unique depuis 2008 : la régate en bateau-citrouille. Il s’agit, selon le site Internet de la ville, d’une "course de relai à la pagaie", dont l’objectif est de "franchir la ligne d'arrivée en premier" avec une équipe composée de quatre personnes. Le tout sur une distance de près de 100 mètres.

Ainsi, dimanche 22 octobre, ils étaient plus de 150 à s’élancer au départ de la course, à bord de gigantesques citrouilles vidées. Un événement organisé par la Kastelse Pumpkin Society et le Kastelse Kayak Klub, qui a réuni petits et grands, divisés en quatre catégories : enfants de 12 à 18 ans, femmes, hommes et mixte.

Des citrouilles de plus de 1000 kg

Si Kasterlee peut se permettre ce type de divertissement insolite, c’est parce qu’elle est la ville de la citrouille. "L'engouement pour la citrouille a commencé il y a plus de 20 ans avec un seul événement, la Journée de la citrouille, le dernier dimanche d'octobre. Depuis, le "mois de la citrouille" est devenu un festival folklorique à grande échelle, avec de nombreux événements et activités", détaille le site de la commune.

C’est d’ailleurs Gert Peeters, un producteur local et organisateur de l’événement, qui fournit ces drôles d’embarcations. "Chaque année, nous commençons par de petites citrouilles et chaque année, nous récupérons les graines des plus grosses citrouilles et nous les mélangeons pour obtenir des citrouilles de plus en plus grosses. Cette année, nous avons des citrouilles de plus de 1000 kg", a-t-il expliqué en marge de l'épreuve. Il ne reste ensuite plus qu’à les vider et le tour est joué.

publié le 23 octobre à 16h10, Théo Rampazzo, 6Medias

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