France

Le Quai d'Orsay annonce la libération de deux otages français détenus en Iran

Benjamin Brière et Bernard Phelan, deux Français détenus dans les prison de la République Islamique d'Iran, ont été libérés, vendredi 12 mai, a annoncé le Quai d'Orsay. Ils sont en route pour la France.

Deux des six otages français retenus dans les prisons iraniennes, Benjamin Brière et Bernard Phelan, ont été libérés, vendredi 12 mai, et sont en route pour la France. Le Quai d'Orsay a annoncé la nouvelle dans un communiqué relayé par Libération. Tous deux ont été pris en charge médicalement après leur sortie des geôles iraniennes. "Libres, enfin. Benjamin Brière et Bernard Phélan vont retrouver leurs proches. C’est un soulagement. Je salue leur libération. Merci à tous ceux qui ont œuvré à cette issue. Nous continuerons à agir pour le retour de nos compatriotes encore détenus en Iran", a réagi Emmanuel Macron dans un tweet. Sur BFMTV, la Première ministre Élisabeth Borne a pour sa part salué "une très bonne nouvelle". "Ces deux personnes sont en bonne santé et elles sont en cours de rapatriement dans la métropole", a-t-elle déclaré depuis l'île de la Réunion.

Âgé de 38 ans, Benjamin Brière avait été arrêté en mai 2020. Il lui était reproché d'avoir pris des photographies "de zones interdites" avec un drone de loisirs, alors qu'il se trouvait dans un parc naturel iranien. Condamné à huit ans de prison pour espionnage, il a subi des conditions de détention difficiles qui l'ont conduit à entamer une grève de la faim le 28 janvier dernier. Alors qu'il avait été acquitté en appel le 15 février, il avait été empêché de quitter la prison.

Encore quatre détenus français dans les prisons iraniennes

Bernard Phelan, Franco-Irlandais de 64 ans, était lui détenu depuis sept mois. En voyage d'études, ce consultant avait été reconnu coupable de "fournir des informations à un pays ennemi", peu après le début des manifestations ayant éclaté en octobre 2022. Il a toujours nié ces accusations. Souffrant de problèmes cardiaques, il était en danger de mort en Iran, avait alerté sa sœur. Quatre "otages d'État", selon la terminologie employée par les autorités françaises, sont encore emprisonnés en Iran.

publié le 12 mai à 13h45, Orange avec 6Medias

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