Après avoir assisté à la projection du film des attaques du 7 octobre qui va être montré à l'Assemblée, Jean-Marc Morandini, très ému raconte sur CNews : "Je ne sais pas si j'ai eu raison d'y aller..."

par morandini

Hier soir Jean-Marc Morandini est intervenu dans l'émission de Pascal Praud, "L'heure des Pros 2" en direct sur Cnews pour revenir sur les images de l'horreur qui vont être diffusées aujourd'hui à l'Assemblée Nationale. L’un des faits majeurs des attaques du 7 octobre est qu’elles ont été massivement filmées. Par des caméras de surveillance dans les kibboutz, par les caméras embarquées dans des voitures de victimes, par les victimes elles-mêmes et par des secouristes. Et surtout par les terroristes eux-mêmes, dont beaucoup ont filmé leurs exactions avec leurs smartphones, d’autres portant à dessein des caméras sur leur torse qui ont produit des images mettant en immersion quiconque les regarde.Ce film, d’environ trois quarts d’heure qui sera diffusé à l'Assemblée, a été réalisé par les autorités israéliennes à partir d’extraits des caméras et de téléphones des commandos du 7 octobre, tués ou faits prisonniers, et d’images captées par des victimes et des secouristes. On y voit des tueries de civils, des cadavres décapités et des corps d’enfants brûlés.Jean-Marc Morandini a pu voir ces images hier après-midi avec quelques journalistes à l'invitation de l'Ambassade d'Israël. Sous le choc, après le visionnage, il s'est interrogé face à Pascal Praud, sur l'humanité de ceux qui avaient ces actes, tout en s'amusant, riant et se filmant. Jean-Marc Morandini a raconté rapidement quelques scènes qui l'avaient choqué, comme ce garçon qui a vu son père tué devant lui par une grenade et qui s'est mis à hurler "Pourquoi, je suis encore vivant alors que mon père est mort ? Pourquoi je ne suis pas mort."Interrogé par Pascal Praud, qui a reconnu lui-même ne pas avoir souhaité voir ce film, sur le fait de savoir s'il avait eu raison d'aller à cette projection, le présentateur de Morandini Live a répondu très sincèrement, qu'il ne savait pas, car encore sous le choc de la violence des images.

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