Demi-succès pour la mission ExoMars

par euronews-fr

La mission ExoMars vient d’arriver près de Mars : sa sonde s’est mise en orbite, mais son module Schiaparelli n’a pas réussi à se poser comme prévu. Dans cette édition, nous faisons un tout dernier point sur ce qui a bien pu se passer ces derniers jours au plus près de la planète rouge. Dans ce numéro de Space, nous sommes de retour au centre des opérations de l’Agence spatiale européenne (ESA) en Allemagne pour suivre comme nous l’avons fait toute l’année dans Destination Mars, les péripéties vécues ces derniers jours par la sonde TGO et l’atterrisseur Schiaparelli dans le cadre de la mission russo-européenne ExoMars. Six mois après son décollage de Baïkonour, la mission ExoMars qui a pour objectif de détecter des traces de méthane dans l’atmosphère martienne a réussi cette semaine, une partie de ses manoeuvres au plus près de la planète rouge. Le vaisseau-mère TGO qui devra la scruter et la photographier a été placé sa mise en orbite. L’atterrisseur Schiaparelli a de son côté, eu moins de chance. Il devait montrer que l’Europe pouvait se poser en douceur sur le sol martien, mais Mars ne l’a pas voulu ainsi. Un premier signal radio a été capté, mais il s’est interrompu trop tôt. Quelque chose ne s’est passé comme prévu. Le lendemain, on a appris que la descente de Schiaparelli s‘était bien déroulée jusqu‘à une position proche de la surface. Y a-t-il eu problème de parachute, de propulseurs ou de logiciels ? Difficile à dire pour l’instant. “On ne comprend pas ce qui s’est passé dans la phase finale de la descente” Pour en savoir plus, nous faisons le point avec les scientifiques du projet. Jeremy Wilks, euronews :“Schiaparelli se trouve bien sur le sol martien, mais il ne s’y est pas posé comme prévu. Andrea Accomazzo, directeur des opérations des missions planétaires et solaires à l’ESA, est-ce qu’on sait ce qui s’est passé ?” Andrea Accomazzo, ESA :“On ne sait pas exactement ce qui n’a pas été conforme à nos prévisions. On a une idée très claire d’une grande partie de la descente dont on a une idée très claire : la phase à grande vitesse, la phase du parachute. Ce n’est que la phase finale quand le parachute s’est éjecté, quand les rétro-propulseurs étaient allumés où l’on ne comprend pas encore ce qui s’est passé. On a toutes les données pour y arriver et on doit les analyser pour clarifier les choses.” Jeremy Wilks :“Que peut-on dire de notre capacité à nous poser sur Mars ? Parce que là, on n’a pas réussi apparemment.” Andrea Accomazzo :“C’est vrai qu’il s’agissait d’un test pour évaluer les technologies-clés qu’on a développées pour la prochaine mission. On ne sait pas encore si c’est la technologie qui n’est pas adéquate ou si c’est la manière dont l’ordinateur de bord a utilisé les informations liées à cette technologie qui est en cause.” Jeremy Wilks :“Stephen Lewis, vous faites partie des scientifiques de la mission, dans quel état d’esprit êtes-vous en tant que scientifique ? Etes-vous content ou déçu ? St

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