Des officiels de la COP16 logés dans un "love motel" en Colombie, faute de places
© Long Visual Press/ABACA - la COP16.
Certains des délégués internationaux mandatés pour la très sérieuse COP16 en Colombie se sont retrouvés logés dans des "love motel" à Cali. Fautes de places, la municipalité a été obligée de proposer aux officiels ces hôtels aux caractéristiques pour le moins uniques, rapporte 20 minutes.
C'est un événement pour le moins insolite qui s'est produit pour certains membres de la COP16, cette conférence internationale sur la biodiversité organisée cette année à Cali, en Colombie. En effet, faute de places dans les hôtels classiques, la mairie a dû improviser en urgence pour trouver des places pour certains officiels. Résultat, certains d'entre eux se retrouvent dans des love motels.
"J'ai vu des caractéristiques uniques"
Une solution certes étonnante mais nécessaire au vu du nombre de personnes qui se rendront sur place. Alors que la ville attendait entre 12 000 et 15 000 personnes, ce sont finalement 23 000 personnes qui devront s'entasser dans la capitale colombienne. Les hôtels étant pleins, certains délégués venus de pays comme l'Ouganda, le Népal, le Brésil et l'Équateur se sont retrouvés dans ces hôtels où l'on partage d'ordinaire des moments quelque peu plus intimes.
Citée dans un article du Guardian, la gérante de l'hôtel, Diana Echeverry, a expliqué avoir retiré les balançoires sexuelles et autres chaises "Kama Sutra" installées dans les chambres. Cette dernière a de plus proposé un service de petit-déjeuner pour les clients internationaux. Cela étant, certaines des chambres, équipées de barres de pole dance, n'en restent pas moins atypiques. « Je ne suis pas sûr d’avoir une idée précise de ce que devrait être un motel, mais j’ai vu des caractéristiques uniques… comme le miroir au plafond », indique Aggrey Rwetsiba, délégué ougandais à la COP.
publié le 1 novembre à 16h03, Gabriel Gadré, 6Médias