Faits divers

Serbie: manifestation après l'effondrement d'un toit de gare, la démission d'un ministre réclamée

  • Une jeune femme, les mains peintes en rouge, fait face à un policier, le 3 novembre 2024 à Belgrade, lors d'une manifestation dénonçant la mauvaise gestion du gouvernement et demandant la démission du ministre de la Construction, deux jours après la mort de 14 personnes dans l'effondrement d'une partie du toit extérieur d'une gare à Novi Sad, en Serbie
    ©Andrej ISAKOVIC, AFP - Une jeune femme, les mains peintes en rouge, fait face à un policier, le 3 novembre 2024 à Belgrade, lors d'une manifestation dénonçant la mauvaise gestion du gouvernement et demandant la démission du ministre de la Construction, deux jours après la mort de 14 personnes dans l'effondrement d'une partie du toit extérieur d'une gare à Novi Sad, en Serbie
  • Une jeune femme, les mains peintes en rouge, fait face à un policier, le 3 novembre 2024 à Belgrade, lors d'une manifestation dénonçant la mauvaise gestion du gouvernement et demandant la démission du ministre de la Construction, deux jours après la mort de 14 personnes dans l'effondrement d'une partie du toit extérieur d'une gare à Novi Sad, en Serbie
    ©Andrej ISAKOVIC, AFP - Manifestation contre la mauvaise gestion du gouvernement et pour la démission du ministre de la Construction, le 3 novembre 2024 à Belgrade, deux jours après la mort de 14 personnes dans l'effondrement d'une partie du toit extérieur d'une gare à Novi Sad, en Serbie
  • Une jeune femme, les mains peintes en rouge, fait face à un policier, le 3 novembre 2024 à Belgrade, lors d'une manifestation dénonçant la mauvaise gestion du gouvernement et demandant la démission du ministre de la Construction, deux jours après la mort de 14 personnes dans l'effondrement d'une partie du toit extérieur d'une gare à Novi Sad, en Serbie
    ©Nenad Mihajlovic, AFP - Des équipes de secours sur le site où un toit extérieur en béton d'une gare s'est effondré à Novi Sad, le 1er novembre 2024 dans le nord de la Serbie

Plus d'un millier de personnes se sont rassemblées dimanche à Belgrade pour dénoncer la négligence des autorités et réclamer la démission du ministre de la Construction, deux jours après la mort de 14 personnes dans l'effondrement d'une partie d'un toit extérieur d'une gare de Novi Sad, au nord du pays.

Après avoir marché dans les rues du centre de la capitale, les manifestants se sont rassemblés devant le ministère de la Construction, des Transports et des Infrastructures, où ils ont observé une minute de silence en hommage aux victimes.

"Parce que nous sommes tous sous des toits extérieurs, et c'est une question de temps avant que quelque chose nous tombe dessus", a averti le manifestant Pavle Jaksic, interrogé par l'AFP.

"Des changements doivent se produire. Il y a quelqu'un qui est responsable de tout, et le responsable doit être trouvé et chassé d'ici dès que possible", a exigé pour sa part Natasa Simeunovic, 26 ans, en levant une main peinte en rouge.

Les manifestants, rassemblés par l'association étudiante "SviCe", ont jeté de la peinture rouge devant le ministère, symbolisant selon eux les "mains rouges" du gouvernement dues à la négligence et à une mauvaise gestion.

Ils ont en outre appelé à la démission du ministre de la Construction, des Transports et des Infrastructures, Goran Vesic.

"Nous demandons la démission de Goran Vesic", a fait savoir Ivan Bjelic, l'un des organisateurs de la manifestation. Si ce n'est pas le cas, les organisateurs menacent de radicaliser les manifestations mardi à Novi Sad.

Le bureau du procureur général de Novi Sad a indiqué dimanche dans un communiqué que le ministre avait été interrogé samedi avec 25 autres personnes.

"Des documents du ministère de la Construction, des Transports et des Infrastructures ont été saisis et seront remis à des experts pour traitement ultérieur. L'interrogatoire de 14 personnes a été ordonné pour aujourd'hui", a précise le communiqué.

Après trois années de rénovation partielle, une portion de la gare de Novi Sad, deuxième plus grande ville de Serbie, avait rouvert en juillet. Mais certaines parties sont toujours en travaux.

La société des chemins de fer de Serbie a toutefois précisé que le toit extérieur qui s'est effondré n'avait pas fait partie des rénovations opérées.

La Serbie a fait de samedi une journée officielle de deuil, tandis que Novi Sad et la province de Voïvodine, dont elle est la capitale, ont proclamé trois jours de deuil.

publié le 3 novembre à 15h28, AFP

Liens commerciaux