La question du jour :

Législatives : croyez-vous à un sursaut du parti présidentiel grâce à Gabriel Attal ?

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Législatives : croyez-vous à un sursaut du parti présidentiel grâce à Gabriel Attal ?

© Blondet Eliot/ABACA - Gabriel Attal pourra-t-il déjouer les sondages lors des prochaines élections législatives ?

Le camp de la majorité est en mauvaise posture à moins de deux semaines des élections législatives. Alors qu’Emmanuel Macron est au plus bas dans les sondages, son Premier ministre, Gabriel Attal, s’affirme comme leader du parti pour donner un second souffle au parti présidentiel. Mais, selon vous, réussira-t-il à déjouer les sondages ?

Au Mans et à Alençon jeudi 20 juin. À Marseille, Aix-en-Provence et Avignon hier. Le Premier ministre, Gabriel Attal, est en train de sillonner la France pour faire campagne aux côtés des candidats du parti présidentiel pour les élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet prochain. Une tâche qui n’est pas aisée puisque la coalition Ensemble (qui regroupe LREM, Horizon et MoDem), rassemble, à une semaine du scrutin, seulement 19 % d’intentions de vote, loin derrière le Rassemblement national (33 %) et le Nouveau Front populaire (28 %), indique le dernier sondage d’Odoxa pour le Nouvel Obs.

Donné grand perdant des élections législatives, le camp de la majorité est donc en berne et s’affaire à faire campagne pour le parti présidentiel, tout en se détachant du président de la République. Preuve en est des affiches de campagne des ministres sortants : sur 19 membres du gouvernement qui se présentent, 11 d’entre eux ont décidé de snober le logo du parti, révèle BFMTV, lundi 17 juin. De plus, une seule affiche porte le visage d’Emmanuel Macron et trois autres celui de Gabriel Attal.

0Attal, nouveau visage du camp présidentiel

Depuis l’annonce de la dissolution, c’est donc Gabriel Attal qui est devenu le visage du camp présidentiel. Emmanuel Macron, à mal dans les sondages, est même évincé des affiches des candidats du parti qu’il a fondé. En effet, sa cote de popularité est au plus bas, avec 74% d’opinion défavorable. Une impopularité qui dépasse les niveaux enregistrés en avril 2023 pendant la crise provoquée par la réforme des retraites et en novembre 2018, au cœur du mouvement des Gilets jaunes, rappelle RTL, vendredi 21 juin. La cote du jeune Premier ministre, elle, résiste bien, avec toujours 46 % d’avis favorable.

Gabriel Attal tente donc de faire oublier Emmanuel Macron pour se mettre en avant, expliquant au micro de BFMTV : "C’est la première fois depuis de 25 ans que les Français vont, indirectement, choisir un Premier ministre." Mais est-ce que cela sera suffisant pour provoquer un sursaut lors du prochain scrutin ?

publié le 22 juin à 07h00, Emma Allamand, 6Medias

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