La question du jour :

Vacances d’été : allez-vous davantage vous serrer la ceinture ?

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Vacances d’été : allez-vous davantage vous serrer la ceinture ?

Les Français qui pourront partir cet été préparent d’ores et déjà leurs vacances. D’après un baromètre Europ Assistance, 34 % des futurs vacanciers prévoient un budget en baisse par rapport à 2023, en raison de l’inflation et de la météo incertaine. Et vous, allez-vous davantage vous serrer la ceinture pour ces vacances ?

Avec les rebondissements politiques de ces derniers jours, les vacances estivales semblent quelque peu occultées. Et pourtant, elles seront bientôt là ! Pour celles et ceux qui pourront partir, la météo, l’inflation et les Jeux olympiques de cet été vont sans douter influer beaucoup sur le budget prévu pour ces vacances. Allez-vous restreindre vos dépenses ou vous ferez-vous plaisir ?

Comme l’explique Didier Arino, directeur général du cabinet Protourisme, au Figaro mercredi 12 juin, les vacances d’été "se présentent de façon compliquée avec une baisse des partants et une baisse du budget". Mais rien de catastrophique non plus. En effet, selon un baromètre Europ Assistance, si 34 % des vacanciers de cet été prévoient bel et bien un budget en baisse, 10 % des personnes interrogées prévoient un budget en hausse et 56 % consacreront à leurs vacances un budget équivalent à l’an passé, rapporte Didier Arino. "Les artisans, les indépendants, les commerçants sont les plus touchés par l'inflation", détaille le spécialiste et ce sont eux qui vont réduire davantage leurs dépenses. Les vacanciers qui vont surveiller leur budget vont faire des restrictions sur la durée de leur séjour, sur les loisirs, la distance ou encore la restauration.

"Il y a un impact météo sur les réservations"

Avec les météos incertaines, les réservations sont également en berne pour cet été. "On a aussi le facteur météo qui joue beaucoup, les gens en ont marre du mauvais temps et cherchent le soleil", analyse Didier Arino. Même son de cloche du côté de Jérôme Mercier, PDG de campings.com, auprès du Figaro : "Il y a un impact météo sur les réservations". Le Languedoc-Roussillon et la Bretagne ont perdu 6 % et 5 % de réservations par rapport à 2023.

publié le 13 juin à 07h00, Capucine Trollion, 6Medias

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