Un ancien agent du FSO fait des révélations incroyables sur Vladimir Poutine
Gleb Karakulov, qui a fait défection au début du conflit en Ukraine, a donné une interview au média indépendant russe, Dossier Center, dans laquelle il décrit le président russe comme un être parano et dénué de tout sens des réalités.
Les déclarations inédites d’un agent russe secouent le Kremlin. Le capitaine Gleb Karakulov, ancien agent du FSO, le service fédéral de protection, a passé 13 ans au plus près de Vladimir Poutine. Après sa défection, il s’est confié à un média russe d’opposition sur la vie et les habitudes du président, rapporte -20230409-"]France Info.
Aujourd’hui recherché par les services russes, l’officier Karakulov a passé plus d’une décennie à travailler à la communication présidentielle et en connaît un rayon sur Vladimir Poutine, qui oscille entre solitude et paranoïa. "Il passe la plupart de son temps dans ses résidences, que certains médias appellent très justement ses bunkers. Il a une peur pathologique pour sa vie", a confié Gleb Karakulov à Dossier Center, un média d’investigation russe basé à Londres, selon Le Parisien.
Vladimir Poutine en bonne santé
D’après lui, et contrairement aux rumeurs persistantes sur une maladie grave du dirigeant, “il [Vladimir Poutine, NDLR] est probablement en meilleure santé que beaucoup de personnes de son âge”. Mais si le président russe est en si bonne santé, c’est parce qu’il fait particulièrement attention à sa vie. Karakulov a expliqué que Poutine est “pathologiquement terrifié à l’idée que l’on puisse attenter à sa vie”. Il a raconté, par exemple, avoir été chargé de sécuriser le réseau de communication d’un bunker lors d’une visite au Kazakhstan à cause des craintes d’attentat à la bombe. Un service spécial du Service fédéral de protection (FGS) est même chargé de tester la nourriture du président.
De même, l’ancien militaire a relaté un président constamment "entouré d’une bulle sanitaire" et manquant "d’informations sur Internet". Il utiliserait un système de brouillage pour l’ensemble de ses communications, aurait arrêté de prendre l’avion pour le train en 2021 et cacherait également sa localisation lorsqu’il est filmé. Opposé à la guerre en Ukraine, Gleb Karakulov aurait réussi à fausser compagnie à ses collègues lors d’un déplacement à Astana, au Kazakhstan, le 15 octobre 2022, pour prendre un avion pour la Turquie.
publié le 10 avril à 07h50, Orange avec 6Medias
