Présidentielle américaine : Vladimir Poutine affirme "soutenir" Kamala Harris face à Donald Trump
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Alors que Moscou est suspecté d'ingérences électorales sur le scrutin présidentiel de novembre par Washington, le président russe a assuré jeudi 5 septembre soutenir la candidate démocrate face à Donald Trump, qui a imposé "plus de sanctions à la Russie qu’aucun président".
Un soutien pour le moins inattendu en faveur de Kamala Harris. Comme le rapporte BFMTV, jeudi 5 septembre, le président russe Vladimir Poutine a affirmé "soutenir" la candidate démocrate à la présidentielle américaine du 5 novembre prochain, face à son homologue républicain, Donald Trump. Cette annonce survient au lendemain d'accusations d'ingérences électorales formulées par Washington et rejetées par Moscou, alors que les autorités américaines ont pris une série de mesures, dont des sanctions et des poursuites, contre des responsables du média russe RT, accusés de vouloir influer sur le scrutin américain.
Le président américain Joe Biden a "recommandé à ses électeurs de soutenir Mme Harris, donc nous la soutiendrons aussi", a dit Vladimir Poutine lors d’un forum économique à Vladivostok. "Deuxièmement, elle a un rire si expressif et contagieux que cela montre qu’elle se porte bien", a-t-il ajouté. Le président russe a également égratigné son adversaire et ancien locataire de la Maison Blanche, Donald Trump, qui a imposé "plus de sanctions à la Russie qu’aucun président" avant lui. Kamala Harris "s’abstiendra peut-être de faire ce genre de choses", a poursuivi Vladimir Poutine.
Vladimir Poutine soutenait également Joe Biden face à Donald Trump avant son retrait
Avant le retrait de Joe Biden de la course à la Maison Blanche en faveur de sa vice-présidente Kamala Harris, Vladimir Poutine avait affirmé préférer l'actuel locataire du Bureau ovale à Donald Trump, qui est par ailleurs accusé par ses détracteurs démocrates d'être un admirateur de Vladimir Poutine. Par le passé, la Russie avait déjà été accusée d'avoir mené des opérations d'influences notamment sur les réseaux sociaux lors de la présidentielle de 2016 en faveur de Donald Trump, qui avait remporté le scrutin.
publié le 5 septembre à 11h32, Quentin Marchal, 6Medias