Présidentielle américaine : Kamala Harris monte au créneau pour défendre le droit à l’avortement
© Zuma/ABACA - La candidate démocrate en meeting à Atlanta (Georgia) le vendredi 20 septembre 2024.
Kamala Harris est en pleine campagne, à quelques semaines des élections présidentielles américaines, qui l’opposent à Donald Trump. Ces derniers jours, elle se démarque par ses positions fortes pour le droit à l’avortement.
C’est devenu l’un des axes de sa campagne : le droit à l’avortement, défendu corps et âme par la candidate démocrate à la présidentielle américaine, Kamala Harris. En meeting dans le Wisconsin et en Géorgie, vendredi 20 septembre, elle a multiplié les charges à l’encontre du candidat républicain, qu’elle va jusqu’à accuser d’être “l’architecte” de la “crise sanitaire”.
Durant ses prises de paroles, rapportées par l’AFP, notamment dans Le Parisien, Kamala Harris s’en est prise une nouvelle fois à Donald Trump, rappelant que ce dernier se dit “fier” d’avoir nommé les juges de la Cour suprême responsables de la restriction de l’IVG, en juin 2022. “Une femme sur trois en Amérique vit dans un État où l’avortement est interdit à cause de Trump”, a dénoncé Kamala Harris lors de son meeting à Atlanta (Géorgie).
Le sort d’Amber Thurman
Kamala Harris a également évoqué le sort d’Amber Nicole Thurman, une jeune femme de 28 ans décédée en Géorgie, considérée comme la première victime des lois pénalisant l’avortement. Cette dernière avait dû changer d’État pour prendre une pilule abortive, et les complications qui avaient suivi n’avaient pas été soignées à temps. Selon un article du site ProPublica, ainsi que le rappelle Le Parisien, une commission officielle de la Géorgie avait jugé que son décès “évitable”, et dû au délai pour réaliser l’intervention, trop long.
Les femmes “doivent-elles attendre d’être à l’article de la mort avant que l’on agisse ? Personne ne le souhaite”, a scandé Kamala Harris au pupitre de Madison (Wisconsin). Les élections américaines auront lieu le 5 novembre. Cependant, de premiers bureaux de vote ont déjà ouvert dans certains États pour le début du vote anticipé.
publié le 21 septembre à 17h15, Marion Gauvain, 6Medias