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VIDÉO. Voici l’âge idéal pour se faire des amis... et pourquoi, quand on vieillit, ça se c

par Ouest France - Wibbitz

Voici l’âge idéal pour se faire des amis... et pourquoi, quand on vieillit, ça se complique. « Veux-tu être mon ami ? » Dans la cour , de récréation, cette invitation presque naïve à l’amitié n’a rien d’exceptionnel. . Dans l’enfance, il suffit d’une phrase, d’un regard, d’un geste, , d’un ballon pour créer de la complicité. Ces liens sociaux façonnés très tôt auraient même des bénéfices sur la santé à l’âge adulte. Mais plus les années passent, et plus les nouvelles , relations amicales se font rares. C’est ce que révélait, dès 2019, une étude menée par OnePoll aux États-Unis. . 45 % des sondés estimaient cette quête difficile, encore plus , après 23 ans. Un âge qui correspond pour beaucoup à l’entrée dans la vie active, et à une stabilité professionnelle et affective. Pire encore, il fallait remonter , cinq ans en arrière, en moyenne, pour retrouver la trace d’une nouvelle amitié. Pour Evie Rosset, docteure en psychologie et enseignante, chercheuse à l’université Anglia Ruskin de Cambridge, la période la plus favorable serait entre « 17 et 23 ans », . celle qui englobe souvent les études supérieures. Elle explique , cette différence par le comportement des jeunes. Leur esprit de découverte notamment, encouragé et valorisé à l’école. Se faire des amis exige aussi du temps, beaucoup. En mars , 2018, une étude américaine, publiée dans Journal of Social and Personal Relationships, estimait à 90 heures, . ensemble, la durée nécessaire pour que deux personnes , se lient d’amitié. Il en fallait au moins 110 supplémentaire pour qu’elles se considèrent « proches ». « Clairement, les jeunes ont plus de temps pour juste être ensemble. Lors de leurs études, ils se fréquentent après les cours dans les cafés. », Evie Rosset, docteure en psychologie . « Les adultes, eux, ont leur carrière, les enfants, leur sport, les courses à faire... Tout doit être utile. », Evie Rosset, docteure en psychologie . Alors, comment aider les adultes , à développer de nouvelles complicités ? . Pour Evie Rosset, il faut les encourager à rejoindre des , « associations, des clubs de sports, des cercles de lecture où l’on se réunit en petit comité pour parler d’un livre ». . Selon la spécialiste des interactions sociales, , ils doivent accepter aussi de se montrer plus fragiles, de se découvrir dans leurs échanges au quotidien. . « Il faut partager, ne pas toujours avoir cette posture qui suggère , que tout va bien, et qu’on a une vie parfaite », conclut-elle. D’autant plus que l’empathie fonde aussi l’amitié…

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