Philippe Marini : "[Manifestation anti mariage gay du 26 mai] Je me fous pas mal d’être le cas échéant minoritaire"

par publicsenat

L'invité politique Le 24 avril 2013 à 8h15 sur Radio Classique et Public Sénat, Philippe Marini, Président de la commission des finances au Sénat et sénateur UMP de l’Oise Invité de Michael Szames et de Guillaume Durand Extraits A propos de la manifestation du 26 mai : « C’est une question de conviction. J’ai participé à toutes les actions auxquelles je pouvais être présent, j’ai manifesté localement et à Paris, je continuerai. (…) Nous reviendrons sur cette loi ! (…) Le droit des enfants doit prévaloir sur tout le reste. (…) Quand j’étais dans les manifestations, je n’y étais pas en qualité de membre de l’UMP, j’y étais d’abord comme maire qui ne veut pas faire une certaine chose, chose que je ne ferai naturellement pas. (…) Chacun fera selon sa conscience. (…) Ce qui a été fait par toute l’équipe qui a organisé ces manifestations doit être préservé, cela doit demeurer un facteur de la vie politique. (…) Je me fous pas mal d’être le cas échéant minoritaire. » A propos des promesses du gouvernement en matière de retournement de la conjoncture dans le domaine du chômage : « Rodomontade bien entendu ! (…) Ce n’est qu’un aveu d’impuissance. (…) Il n’est pas question de réduire, il ne s’agit que de stabiliser, de freiner la progression de la dépense publique. Le gouvernement et sa majorité se bercent d’illusions. (…) Il y a austérité au Portugal, mais qu’on ne me raconte pas qu’il y a austérité en France ! (…) Si on ne fait pas assez d’effort aujourd’hui, il faudra en faire plus demain, et ça fera plus mal. » A propos de la solution proposée par la droite pour permettre à la France de sortir de la crise : « Politique de l’offre, c’est-à-dire renforcer les entreprises, faire en sorte que l’investissement soit soutenu, réduction des dépenses publique, réduction voire suppression de la plus grande partie des niches fiscales, unification de l’impôt sur la personne. (…) Tout doit être subordonné à la compétitivité. » A propos de Rachida Dati et de Nathalie Kosciusko-Morizet : « Les gens [Rachida Dati] qui sont désignés par le pouvoir du moment sur la meilleure circonscription qui en réalité n’ont pas fait grand-chose sur le terrain pour l’obtenir, pour moi ce ne sont pas des valeurs très durables. (…) Nathalie Kosciusko-Morizet s’est bien battue pour Longjumeau. Il me semble qu’à Paris, elle peut faire bouger les lignes. A mon avis, elle aura un petit problème à l’Ouest parce qu’elle n’a pas été suffisamment engagée dans l’affaire du mariage pour tous. »

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